Lorsqu’au tournant du XXIe siècle Frédéric Toussaint acquiert la maison forte d’Écretteville, plus connue sous le nom de manoir du Catel cet acte, à une date éminemment symbolique, la tire à tout jamais de l’oubli et de l’abandon qui la menaçaient depuis de longues années. Un programme exemplaire de restauration, animé par la ténacité, l’énergie et un profond respect du monument va rendre à cet ensemble unique, sa beauté originelle en dépit des pertes accumulées au cours des siècles. Avec l’art des formules qui le caractérise, son propriétaire se plaît aujourd’hui à présenter le Catel sous une triple identité : rurale par son implantation, monacale par son histoire, féodale enfin par son architecture qui n’est rien d’autre que la traduction dans la pierre de la société à laquelle appartenait jadis ce lieu. Une aventure saluée par le classement du Catel dans son intégralité au titre des Monuments historiques, par le Grand Trophée de la plus belle restauration de France et l’engouement d’un public toujours plus nombreux.