Le 12 mars 1814, le maire de Bordeaux, Jean-Baptiste Lynch, arborant la cocarde blanche, accueillait les Anglais en libérateurs. Il montrait ainsi aux Alliés qui envahissaient la France que les Bourbons représentaient une alternative crédible à Napoléon. Deux siècles après ces événements, titres de gloire de la capitale girondine de 1815 à 1830, une vingtaine d’historiens français et étrangers, se retrouvaient, à l’initiative du Centre d’Etudes des Mondes Moderne et Contemporain, pour évoquer ces événements » marginaux » de la campagne de France, en les replaçant dans le contexte général. Les vingt communications ont été regroupées en trois thématiques successives: la dislocation de l’Europe napoléonienne; d’une fidélité l’autre, la fin du grand Empire; le Sud-Ouest, terrain d’action périphérique ou centre d’impulsion du retour des Bourbons.