1890 – 1892. Bien plus qu’honorable, l’histoire d’Ablon-sur-Seine à  ses propres fantaisies et ses personnages au caractère dEtonant. Il n’est pas un EvEnement qui ne soit digne d’attirer l’attention. Les seigneurs du lieu ont chacun leur manière de porter la fonction. Le premier d’entre eux, Pierre de Petitpont, s’Elève au rang de chevalier, ce qui force le respect : seul celui qui surmonte de terribles Epreuves est digne d’accEder à  cette distinction. La vie tannEe n’Etouffe pas l’âme gEnEreuse : il est reconnu comme l’un des quelques bienfaiteurs de l’Eglise Sainte-Geneviève de Paris. Seigneur à  tout faire, Jean de Dicy n’a pas la même carrure. Magistrat, guerrier et nEgociant en vins, il est dEsignE par Isabeau pour faire partie du cercle de conseillers qui l’accompagneront lors de l’entrevue avec Henri V, roi d’Angleterre. Concilier le confort et la mEditation, c’est ce à  quoi parvient Ablon. La raison d’être de sa chapelle est d’ordre très matEriel. La distance sEparant Ablon d’Athis, amplifiEe par des chemins impraticables en hiver, rend impossible toute expEdition vers Dieu. En 1172, Simon de Poissy et sa femme prennent l’initiative de faire Elever une chapelle dEdiEe à  la Sainte-Vierge. La première impression de l’auteur se dissipe sans peine : les gens d’Ablon n’ont rien du bon sauvage sans histoire : leur passE est riche d’actions; le rEcit Energique de l’abbE nous le confirme.© Micberth