AUDIERNE (LA ROSE D’)

E. PARMENTIN

20,00

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1885. Cet ouvrage d’E. Parmentin, qui nous plonge dans une Bretagne de gros temps et de brigandage embusquE, de naufrageux rapaces et d’amours contrariEes, est composE de trois rEcits distincts. Le premier, intitulE La Rose d’Audierne, dEcrit la double passion dont une jeune fille est l’objet : l’une forte et partagEe, l’autre unilatErale et dEvoyEe. L’auteur relate cette histoire qui se dEroule chez les marins d’Audierne, avec la nettetE rEaliste de l’Evocation d’un fait divers et le caractère inEluctable d’une tragEdie classique : mais comment le lecteur oublierait-il la blonde Yvonnette, ” lEgère comme l’oiseau “, l’impatient et courageux Plougoulm et Penfouan, l’amoureux dEchirE, dont le destin semble très vite scellE ? Le second rEcit, L’auberge du corbeau noir, commence comme une aventure crapuleuse, nEe un soir de froid et de bourrasques, qui va prEcipiter un jeune QuimpErois, en route pour Brest, dans une cascade d’EvEnements imprEvus, dont le moins pErilleux est sans doute son enrôlement de force sous le pavillon noir. La hardiesse du jeune homme, face à  un Equipage de forbans et à  leur capitaine, le conduira vers un dEnouement surprenant, à  la fois pour lui, pour ses compagnons d’infortune et pour les tenanciers de l’auberge du Corbeau noir. Enfin, le troisième rEcit, La Roche Mengan, oppose, en l’annEe 1790, non loin de Brest, des pilleurs d’Epaves – qui guettent près d’un lieu ” fameux pour les sinistres qu’il a causEs “, la Roche Mengan – à  deux pêcheurs qui rEprouvent la rapacitE de ces ” hommes, accompagnEs de ” vEritables mEgères qui les Eclairent avec des torches “. La scène du pillage est saisissante, mais davantage encore le sauvetage d’un naufragE par les pêcheurs et la situation terrible qui s’ensuit. Trois histoires qui ont l’authenticitE du vEcu et dont les nombreuses pEripEties tiennent le lecteur en haleine du dEbut à  la fin. © Micberth

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