BRECEY ET TIREPIED (LES CANTONS DE). ANECDOTES, SOUVENIRS ET FAITS HISTORIQUES RELATIFS À  LA GUERRE CIVILE ET À  LA CHOUANNERIE

JEAN-BAPTISTE DESFEUX

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1889. La chouannerie qui se dEveloppa au nord de la Loire, en Bretagne et en Normandie, mais aussi dans le Maine, l’Anjou et en Touraine, se constitua comme une guerre de partisans (auxquels se mêlèrent parfois des brigands), mais ne forma jamais de vEritables armEes, comme en VendEe. Ici, dans cet ouvrage consacrE aux cantons de BrEcey et de Tirepied (1re et 2e chouanneries), cette spEcificitE apparaà®t clairement et le fait que tous les EvEnements soient relatEs par un notaire sexagEnaire qui puise dans ses (ineffaçables) souvenirs d’enfant renforce encore l’impression d’authenticitE : ” Je n’ai rien inventE ni amplifiE, Ecrit l’auteur, on peut croire que tout ce que j’ai racontE est la plus exacte vEritE. ” Il a sept ans quand il voit partir le curE de Notre-Dame-de-Livoye pour l’Angleterre et il en a neuf quand les prêtres rEfractaires (les abbEs Chapel, Maincent, Rondel, Vaugrente, Denosle, de Gouvetz…) parcourent les campagnes, fulminant contre les jureurs, que le tocsin sonne dans toutes les communes (entrEe des VendEens à  Avranches) et que les premiers Chouans sEvissent, la nuit, le visage noirci, ” presque tous des voleurs, assassins et brigands “, se faisant appeler les chasseurs du roi. Ici, dans cette rEalitE happEe, prise sur le vif, le manichEisme n’est pas de mise : ” Les colonnes mobiles donnant la chasse aux Chouans commirent autant de vols et de brigandages que ceux qu’ils poursuivaient. ” Et l’oncle Bouvet, ” connu pour ses idEes rEpublicaines “, voit sa maison pillEe par les chasseurs du roi et sa vie menacEe par les hommes de la colonne mobile de BrEcey qui tuent ses poules, ses oies et deux agneaux, avant de les emporter. Pourtant, dans un temps o๠” chacun faisait justice comme il l’entendait “, le courage n’est pas absent : un menuisier de Saint-Nicolas-des-Bois rEsiste, pendant toute une nuit, à  50 chouans qui assiègent sa maison et les chouans, après leur victoire du Grand-Celland ” font rouvrir et bEnir les Eglises et les prêtres y disent la messe comme en temps de paix “. Et la note rocambolesque n’est pas absente des aventures de l’abbE Chapel qui, un jour, traquE par les Bleus, se glisse dans un lit, à  côtE d’une des filles BainEe, coiffe sur la tête et vêtement lEger, et, passant ainsi pour sa sœur, parvient à  leur Echapper. © Micberth

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