DIE (HISTOIRE DE)

ANDRE MAILHET

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1897. L’ouvrage d’AndrE Mailhet consacrE à  l’histoire de Die est intEressant à  double titre : d’abord il fait revivre, avec brio, le passE de cette belle ville baignEe par la Drôme (vestiges prEsents intra-muros), ensuite il apparaà®t comme une illustration locale, presque parfaite, de notre destin national. L’habitat très ancien du site (par les Voconces, citEs dans le De Bello Gallico de CEsar) et leur rEsistance acharnEe contre les Romains (en particulier Fabius Maximus), suivie d’une incorporation rEussie à  l’Empire, une fois la conquête faite, la christianisation mise en pEril par les invasions (des Lombards, des Maures et des Hongrois) et les querelles entre les seigneurs (les Poitiers, le comte de Valentinois) et les Evêques, les premières chartes de libertEs (XIIIe siècle) et les Emeutes populaires, ainsi que les ravages des Routiers et le rattachement à  la Couronne (1450)… tout cela se retrouve, mutatis mutandis, dans de nombreuses rEgions de notre pays ; de même les violences dues aux guerres de religion, les nombreuses expEditions des catholiques et des protestants, la tourmente rEvolutionnaire, l’occupation alliEe (les Autrichiens) à  Die en 1815 et le dEveloppement de l’industrie au XIXe siècle. Toutefois, outre l’Energie qu’il fallut aux Diois pour traverser ces Epreuves et y survivre, il y a des singularitEs locales que l’on ne saurait passer sous silence : l’anciennetE de l’EvêchE de Die (dEbut du IIIe siècle pour certains, IVe siècle à  coup sà»r : actes du Concile de NicEe) ; l’Enigme historique que reprEsenta la comtesse de Die, troubadouresse (titre ? famille ? y en eut-il deux ?) et le charme des cours d’amour (XIIe siècle) ; le cErEmonial observE par les Evêques à  leur première entrEe dans la ville de Die, à  l’occasion de laquelle on leur offrait plusieurs tonneaux de ” la pEtillante clairette “, apprEciEe (disait-on) autrefois par les empereurs romains ; l’implantation durable du protestantisme dans la citE (pasteurs pionniers : de Mercure, Bermen, Mison ) ; l’hommage vibrant rendu au patriotisme des Diois par le duc de la Feuillade (1702) ; et une administration sage depuis toujours, avec de nombreuses industries (tanneries, draperie, soierie, ciments, bois). © Micberth

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