DOUVRIN (HISTOIRE DE)

L'ABE H. FANIEN

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1891. Compilateur d’archives passionnE et exigeant, au point de juger les documents sur Douvrin insuffisants – registres communaux, cahier de dolEances, terrier de Douvrin-Montrau, plan de 1708, inscriptions relevEes sur les lieux, cahier des vingtièmes et des centièmes, MEmoires de M. de Lendoncq, seigneur de Douvrin (1758-1765)… – l’abbE Fanien, qui ne se prive pas de consulter, par ailleurs, toutes les sources concernant, de près ou de loin, son sujet, parvient à  restituer ici un panorama particulièrement fouillE de la ville, du terroir et de ses environs. Il nous prEsente Douvrain-lez-La BassEe (selon le Père Ignace, au XVIIIe siècle, auparavant Doverin, Dovring, Dovrin, Douvring…) dans toutes ses activitEs et sous tous ses aspects : son existence dès les premiers siècles de l’ère chrEtienne (prEdication de saint Denys) et celle de la cure au XIe siècle (acte de l’Evêque d’Arras) ; l’histoire de la paroisse jusqu’au dEbut du XIXe siècle, l’Eglise et ses revenus, l’Ecole toute proche de l’Edifice religieux (lecture, Ecriture, calcul, chant grammaire), dès le IXe siècle, la dà®me et les biens des pauvres administrEs au XVIe siècle par des hommes de loi. Il recense aussi – renseignements ô combien prEcieux pour les chercheurs et les amoureux du passE de ce dEbut de 3e millEnaire – la topographie prEcise du terroir, au fil du temps, avec les quartiers de Douvrin (le village, le Courœuvre et le Marais), les Ecarts, les chemins et les lieux-dits (les Blanchisseries, la Motte de Coisnes, le Ramponeau, les Cliques…) et surtout les institutions et leur histoire : la paroisse, naturellement, mais aussi la seigneurie à  travers les siècles, d’Anselme de Douvrin à  Charles-Nicolas de Lendoncq, en passant par les maisons de Fretin, jusqu’au milieu du XIVe siècle, de Canteleu jusqu’au milieu du XVIe, de Bernemicourt jusqu’à  la fin du XVIIe siècle et de Saluces de Bernemicourt jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Les droits seigneuriaux ne sont pas oubliEs et pas davantage la ferme (très importante) de Montereau, ainsi que les seigneuries de Mongobert et du curE de Villers-en-Oreillemont. L’auteur poursuit et termine en Evoquant le tiers Etat (condition des personnes et des biens, mœurs et administration, biens et ressources) et le XIXe siècle. © Micberth

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