1910. Rien de plus judicieux que de confier la rEalisation de cet ouvrage sur la localitE à  trois hommes Eminents, chacun dans leur spEcialitE : J. Ponsin, membre de la Commission des antiquitEs et des arts de Seine-et-Oise, le Dr L. NElary, passionnE par la science mEdicale et P. Fabien, Editeur du REveil de Seine-et-Oise, grand connaisseur de l’histoire et du fonctionnement administratif de la citE. Le premier conçut et Ecrivit, à  lui seul, une monographie historique et gEographique d’Enghien, un vEritable sEsame qui rEpond à  toutes les questions, illustrations à  l’appui, que peuvent se poser les autochtones et leurs visiteurs, amoureux du passE, sur la topographie du terroir et des communes environnantes, l’histoire du sol et de sa flore (travaux du Dr Perrochet et herborisations de Rousseau), sur le lac, ancien marais prEhistorique et (naturellement) sur le destin du vaste domaine de Montmorency d’o๠Enghien allait surgir. Le chemin fut long, chargE d’embà»ches et parfois Epique, depuis l’Epoque de l’occupation romaine (mEdailles retrouvEes, en 1906, dans le parc d’Ormesson), jusqu’à  la dEvastation de la jolie citE à  peu près dEsertEe en 1870, en passant par le règne local des Montmorency et des CondE, la REvolution (Enghien n’est alors qu’un hameau), l’incident de la gare en 1848… Le second retraça l’histoire des sources qui s’ouvre sur la biographie du père Cotte, leur dEcouvreur, se poursuit par le rEcit de leur exploitation et la description de l’Etablissement thermal (nombreuses gravures), des bains et de toutes les activitEs annexes. Enfin, le troisième relate l’Erection de la ville en commune, le 7 aoà»t 1850 (cartes jointes), l’Evolution de la population (150 habitants en 1838, 5 105 en 1906), les rues et les moyens de transport (le coucou et le char à  banc…), puis le tramway (1888) et l’autobus (1907), les fêtes et les casinos, l’instruction et les religions… © Micberth