FONTENAY (MEMOIRE SUR UNE NOUVELLE NOMENCLATURE DES DENOMINATIONS DE RUES)

BENJAMIN FILLON

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1880. Rien de plus fascinant qu’une dEambulation livresque à  travers les rues d’une ville, surtout lorsqu’elle est aussi chargEe d’histoire que Fontenay-le-Comte : à  eux seuls, des noms comme la rue des Venelles, ou la rue de la Commanderie, l’impasse du Puits-de-la-Vau, ou la petite rue de la Place, le boulevard du Guesclin, ou la rue des Trois-Marchands sont très Evocateurs et ils prennent d’autant plus de signification qu’ils suggèrent des ambiances mystErieuses, voire inquiEtantes, ou un contexte grandiose et chevaleresque, un passage familier, des EpopEes guerrières, ou un quartier de commerçants… Pourtant, l’auteur interdit à  notre imagination de s’Egarer, en attribuant à  ces dEnominations des notices historiques prEcises, mais le charme demeure ; d’autant qu’ici il n’est pas seulement question d’un recensement de toutes les voies de communication de la citE, mais aussi du remplacement (Eventuel) de leurs noms par une appellation plus appropriEe en fonction de personnalitEs locales marquantes – la rue des Trois-Marchands est rebaptisEe rue Lecomte, le Fontenaysien en question s’Etant illustrE par de nombreux faits de guerre, en particulier dans les rangs des troupes rEpublicaines – ou en rapport avec l’existence d’anciennes institutions, ce qui motive la substitution de la rue de la Commanderie à  la rue du Calvaire, ou encore pour rappeler des ” pEriodes remarquables de notre histoire locale “, la petite rue de la Place pouvant redevenir ainsi la rue du DEpartement, dEnomination qui Etait la sienne pendant la REvolution et l’Empire. Grâce à  Benjamin Fillon, nous pouvons, de cette manière, arpenter les rues et les boulevards, les avenues et les quais, les allEes et les impasses, traverser les marchEs et les carrefours, les ponts et les places, tout en nous remEmorant le passE de la citE, ainsi que celle du pays tout entier, dans une exploration à  la fois poEtique et historique. Nous suivons la rue du Pont-aux-Chèvres, de la Grand-Rue à  la rue Nationale, o๠naquit le major Louis Merson, ” poète militaire de quelque valeur “, nous empruntons ensuite, au grE de notre fantaisie, la rue Haute-de-la-Fontaine, qui faisait partie autrefois du chemin de ronde circulant à  l’intErieur des remparts, future rue Goupilleau-de-Fontenay, du nom d’un dEputE de la Convention qui y demeura ; puis nous nous arrêtons au carrefour du Puits-de-la-Vau à  l’origine très ancienne (appelE platement en 1794 carrefour de l’UnitE), avant de longer le quai du Chardonneret qui fut construit, en 1750, pour prEserver les maisons, EdifiEes au siècle prEcEdent, des dEbordements de la rivière et que l’auteur souhaitait nommer quai SEbastien Collin (cElEbritE mEdicale du XVIe siècle et fabricant de faà¯ences fines) ; enfin, nous poursuivons notre promenade, avec le même plaisir, dans le sentier de l’Accueil, la petite rue du Paradis, le boulevard du Guesclin, le marchE des Caillerots…© Micberth

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