GENEALOGIES LIMOUSINES ET MARCHOISES, TOME XVIII

JEAN-LOUIS RUCHAUD FERNAND GAUDY ROBERT AUCLAIR GILLES DE BLIGNIÀˆRES THOMAS SCHNEIDER REGIS DE CHAUVERON ANTOINE LACHAU-DURAND

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cinq gEnEalogies :
− CLEMENSON (23 pages). Famille de la bourgeoisie marchande de Saint-Junien (Hte-V.), citEe dès 1501, dont nous
suivons la filiation depuis 1550 environ. Eteinte en 1849, elle s’est alliEe aux plus notables familles de sa ville.
− de LAMOTHE-FLOMOND (38 pages). Famille de noblesse d’ancienne extraction de la haute Corrèze, dont le nom primitif Etait « de la Brosse », celui de « Lamothe » Etant le nom de son principal fief situE près d’Ussel (Corrèze).
MentionnEe dès 1349, sa filiation n’est Etablie que depuis 1470 environ. Très bien alliEe, elle s’est divisEe en cinq
branches, et s’Eteignit, en ligne lEgitime en 1825, et en ligne naturelle vers 1900.
− de MAUMONT ou de MAULMONT (308 pages). Ce nom, l’un des plus grands du Limousin, recouvre 4 maisons diffErentes, toutes de noblesse d’origine fEodale, non rattachEes entre elles, quoique qu’une origine commune soit envisageable, malgrE leurs diffErences d’armoiries :
• Une 1ère maison (vers 1120-1247), qui donna deux abbEs de Solignac (Hte-V.), Archambaud, de 1165 à  1177, et
surtout son neveu Hugues, de 1196 à  1240, qui donna un rayonnement international à  son abbaye.
• Une 2ème maison (vers 1190- subsistante), originaire de Maumont en Rosiers-d’Egletons (Corrèze). Elle a donnE de nombreuses branches installEes en Haut-Limousin (Saint-Vitte, Saint-Gilles-les-Forêts, etc.), en Bas-Limousin
(Rosiers-d’Egletons), dans la Marche, en Berry et en OrlEanais. Elle a contractE d’illustres alliances.
• Une 3ème maison (vers 1190-vers 1540), illustrEe par GEraud de Maumont, clerc du roi Philippe IV le Bel, qui
gouverna, d’une poigne de fer, la vicomtE de Limoges pendant 20 ans. Elle est aussi grandement alliEe.
• Une 4ème maison (vers 1180-1859), Etablie en Nontronnais et à  Dournazac (Hte-V.), puis en Angoumois.
La gEnEalogie que nous proposons, très novatrice, remet en cause celle publiEe par La Chenaye-Desbois, dans son
Dictionnaire de la Noblesse, reprise par les continuateurs de l’abbE Nadaud, dans le Nobiliaire…, tome 4.
− de MAYVIàˆRE (20 pages). Cette famille de noblesse d’ancienne extraction est originaire de Tillières (Maine-et-
Loire) depuis 1410 environ, o๠sa branche aà®nEe s’Eteignit en 1751. La branche cadette, dite de Mayvière d’Artois,installEe à  Uzerche (Corrèze) puis à  Vigeois (Corrèze) à  la suite d’une alliance en 1626, s’est Eteinte en 1862. Elle a donnE une victime de la Terreur, guillotinEe à  Paris en 1794.
− de VILLEMOUNE (10 pages). Famille de la noblesse d’extraction de la Haute-Marche o๠elle est mentionnEe dès
1406. Nous ne suivons toutefois sa filiation à  Sainte-Feyre (Creuse) puis au Grand-Bourg (Creuse) que depuis 1555.
Elle s’Eteignit en 1890, après avoir contractE des alliances dans la bonne noblesse de sa rEgion.

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Siècle