1912. Givordin très attachE à  sa ville natale, Etienne Abeille dEplorait qu’aucun ouvrage n’eà»t EtE consacrE à  son histoire ; et cette lacune l’irritait d’autant plus qu’il avait consultE quelques documents qui ouvraient sur le passE de Givors des perspectives passionnantes. Il se mit donc au travail, Ecumant littEralement tout ce qui avait EtE consignE sur le sujet (archives lyonnaises à  dEfaut d’archives locales, prEcieux documents de Guillot Bertinand) et il Ecrivit cette vEritable somme historique qui, depuis sa parution, fait autoritE. Illustrations à  l’appui – il y en a 74 en tout – cette fresque puissante, qu’il a brossEe pour nous, fait apparaà®tre les EvEnements essentiels ou anecdotiques, l’histoire du canal de Givors, avec le commerce et l’industrie, les traditions et les coutumes, les fêtes (joutes nautiques) et les personnalitEs locales dans leur rEalitE de l’Epoque, depuis la pEriode gallo-romaine jusqu’à  l’ère contemporaine. Après avoir dressE le panorama du terroir –  » Givors est une coquette petite ville, avec son amphithEâtre de collines  » -, EvoquE ses habitants et  » leur force physique lEgendaire « , et livrE quelques informations Etymologiques (le nom Givors vient de Gier), il donne toute l’ampleur nEcessaire à  une histoire riche et mouvementEe qu’il prEsente comme un triptyque. D’abord, les temps anciens qui recouvrent plus d’un millEnaire, de la conquête de la Gaule jusqu’au XIe siècle, moment o๠le château de Givors est EdifiE et la localitE constituEe ; ensuite,  » la pEriode fEodale et seigneuriale  » qui s’Etend de 1050 (environ) jusqu’en 1789, à  la fin de laquelle, avant la REvolution, la verrerie, crEEe en 1749, connaà®t la prospEritE et o๠le canal (1781) est en pleine activitE ; enfin, la dernière partie, qui, outre la REvolution, le Premier et le Second Empire, voit l’achèvement du barrage de Couzon et l’endiguement du Gier, la construction du chemin de fer, de l’hôtel de ville et des quais du Rhône, la fondation de l’hôpital et le dEveloppement d’industries diverses (tuileries et poteries, moulinages et tissages…). © Micberth