HAUT-VIVARAIS (TROIS SIÈCLES DE VIE RURALE, ECONOMIQUE ET SOCIALE EN)

CHARLES DU BESSET

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1944. L’intErêt du livre de Charles du Besset est double : non seulement il regorge d’informations sur l’histoire au quotidien du Haut-Vivarais – des paysans aux diffErents aspects de l’alimentation locale (la table) – en passant par toutes les formes de rEalitE Economique et sociale, mais il montre aussi comment ce ” petit monde isolE ” par la raretE et la difficultE de ses voies de communication, rEsista, plus longtemps que la plupart des autres provinces de France, aux influences extErieures. A la fin du XIXe siècle (encore) les hommes allaient au marchE, ” avec une ample et longue blouse bleue, coiffEs d’un chapeau sombre à  larges bords, chaussEs de souliers ferrEs ” et les femmes, ” habillEes de serge invariablement noire, avec un tablier de cretonne et le bonnet blanc “, qui, sur les hauts plateaux confinant au Velay, ” s’ornait de dentelles plus ou moins fines “. VEritable mine de renseignements sur ces trois siècles dEcisifs du passE de la rEgion (1600-1900), ce travail d’un spEcialiste reconnu de l’histoire rEgionale comblera tous les amoureux de ce pays magnifique et secret. Ils dEcouvriront, en effet, au-delà  des charmes multiples de cette contrEe (sauvagerie et variEtE des sites, hospitalitE des Vivarois, bon rang dans le classement gastronomique des rEgions, richesse du patrimoine architectural), que cette puissance et cette sErEnitE ambiantes sont le fruit d’un labeur obstinE et de modes de vie ancestraux : ceux d’une population rurale, dont il Evoque, avec un grand luxe de dEtails, outre l’habillement, l’habitat qui prEsente souvent ” un certain caractère ” (du XVIIIe siècle, du XVIIe et parfois d’une Epoque plus ancienne), le mobilier ” des plus simples “, la situation financière peu brillante et les qualitEs de courage et de gEnErositE (qui n’excluent pas un esprit vite belliqueux) ; mais aussi ceux du clergE (prieurs et commendes, dà®me et portion congrue des curEs), de la noblesse, haute et petite (fortunes, vies et carrières ouvertes, nouvelle noblesse après la REvolution) et de la bourgeoisie (professions souvent importantes et rapports Etroits avec la noblesse). Sans oublier les tenants du commerce et de l’industrie, les voyages, les transports et la poste. © Micberth

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