ISSOUDUN (HISTOIRE D’)

R.P.J. CHEVALIER

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UGS : 1796 Catégories : ,
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1899. Le R.P.J. Chevalier ne perd pas sa plume en circonvolutions : ” La ville d’Issoudun a jouE un rôle trop important dans le passE pour qu’elle n’ait pas son histoire. ” Les faits ne le dEmentent pas. Bien plus que simple croyant, le reclus d’Issoudun fascine part sa quête de l’absolu. Religieux jusqu’à  l’extrême, il s’impose une vie de privation. EnterrE au fond d’une caverne, il se contente d’une pierre froide comme couche et de la nourriture qu’on lui jette par charitE. Son objectif : nier le corps, sanctifier l’âme. Bien plus charnels, furieusement sanguinaires, les Visigoths confirment leur rEputation en 474 : le roi Evaric et ses troupes s’emparent de la localitE et y massacrent tous les chrEtiens parmi lesquels le sEnateur Thalasius et l’archiprêtre Baius. Mais la religion survit à  travers les monuments qui lui sont consacrEs. Ainsi l’Eglise Saint-Etienne pleine de toutes les vertus, ou le monastère de Notre-Dame-Sainte-Marie qui figure parmi les plus anciens du Berry et devient abbaye grâce à  l’abbE d’Arc Ier. Les seigneurs d’Issoudun sont eux suffisamment entreprenants pour parvenir à  attirer les chevaliers du Temple dans l’enceinte de la ville. Croyants au plus haut point, ses habitants prennent soin des malades. Jusqu’au XVIIe siècle, l’hôpital de Saint-Lazare et l’Hôtel-Dieu accueillent notamment les victimes de la lèpre, flEau ramenE des croisades. Sur l’initiative du sieur Baraton et de dame Catherine, l’hospice des Incurables est ouvert. Voilà  pourquoi, depuis ses seigneurs en nombre, ses monuments grandioses, jusqu’à  ses affrontements titanesques, l’histoire d’Issoudun ne peut laisser indiffErent.© Micberth

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