IS-SUR-TILLE (HISTOIRE D’)

AUGUSTE MOCHOT

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1873. Après avoir EvoquE les origines de sa ville natale, les dEbats d’ordre Etymologique sur son nom et l’apparition de la bourgade dans l’histoire (en 731), Auguste Mochot brosse un panorama vivant et tragique de son passE, dEcrivant les exactions du sire de Châteauvillain, les ravages exercEs par les Ecorcheurs, les guerres de religion, les pillages du gEnEral Galas, la pEriode rEvolutionnaire, relativement calme et les rEquisitions ennemies en 1814. Ensuite, il s’attache à  faire revivre Is-sur-Tille au quotidien, dès l’Epoque mEdiEvale : c’est d’abord le pouvoir seigneurial, avec les maisons de Thilchâtel, de Loches et de Grattedos, les fiefs des Moulins des Courtines et de Jean de Norges, le domaine royal et les seigneurs engagistes. Puis il dEcrit les activitEs religieuses dans la citE, dont les foyers de prosElytisme sont l’Eglise et les chapelles Saint-Eloy, Saint-Jean, Saint-Nicolas et l’abbaye de Sainte-BEnigne ; un hôpital est fondE en 1417 par Jacques Miton, une maladrerie, situEe près du Cornet-Bury, est EdifiEe, elle, au XIIIe siècle et le temple protestant inaugurE le 9 avril 1600 ; dans le domaine militaire, les fortifications de la ville entreprises en 1583 et les trois portes avec ponts-levis n’assurèrent à  la citE aucune sEcuritE, bien au contraire : les troupes ne cessèrent d’affluer pendant les 20 ans qui suivirent, ligueurs et autres partisans. Pour ce qui est des institutions anciennes et modernes, il est à  noter que le pEage (très ancien) qui entravait le commerce, ne fut supprimE qu’au XVIIIe siècle, que les finances de la ville Etaient souvent dEficitaires, malgrE les octrois et que le grenier à  sel fut instaurE en 1674. Une brigade de gendarmerie fut fixEe à  Is-sur-Tille en 1770, la justice de paix commença à  fonctionner en 1791, l’inspection des forêts en 1801 et une chorale et une fanfare furent crEEes respectivement en 1858 et 1859. Les Ecoles, les foires et les marchEs, les visiteurs cElèbres (Philippe le Hardi, François Ier, Louis XIII…) et les dEpendances de la commune sont aussi passEes en revue par l’auteur. Et Auguste Mochot termine son ouvrage par un coup d’oeil gEnEral sur la ville en 1873 et sur les hôtels de Chauvirey et de Lenoncourt, de Saulx-Tavannes et de Courtivron…© Micberth

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