Informations complémentaires
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La jeune Dorothée de Talleyrand (1793-1862), fille de la dernière duchesse de Courlande, éblouit le congrès de Vienne en 1815 où elle accompagne le grand Talleyrand, son oncle par alliance. Elle y conforte sa personnalité résolument européenne, parlant aisément l’allemand, le français, l’anglais, l’italien et sans doute le russe.
Devenue duchesse de Dino en 1817, elle partage la retraite du célèbre diplomate et le soutient lors de la fameuse ambassade de Londres (1830-1834) qui a vu naître la Belgique et l’entente cordiale. À la mort de Talleyrand (1838), elle se retire à Sagan, sur ses terres de Silésie.
Auteure d’un célèbre journal, cette infatigable voyageuse, âgée d’une soixantaine d’années, traverse l’Europe et laisse ce manuscrit inédit, rédigé en vieil allemand et superbement illustré d’une centaine de gouaches, conservé à la bibliothèque Jagellonne à Cracovie. Elle y relate ses pérégrinations, de Berlin à Nice puis de Venise à Sagan, en passant par Nuremberg, Munich, Innsbruck, Vérone, Brescia, Milan, Gênes, etc. À chaque étape, elle retrouve de nombreuses connaissances aristocratiques et visite demeures particulières, monuments et églises par passion pour la peinture, l’art et l’histoire.
À Nice, villégiature récente des grandes familles européennes et cosmopolites, elle renoue avec l’Europe et ses enfants restés en France et décrit ses visites, ses rencontres et ses émotions.
Récit d’une grande dame européenne, ce texte invite à préserver l’harmonie entre les peuples et les nations qui ont construit cette civilisation millénaire.
Introduction, présentation et traduction du professeur Laurent Guihéry.
Illustrations en couleurs. Tableau généalogique. Index de plus de 300 noms.
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