JUSTICE ET POLICE AU XVIIIE SIÈCLE

PAUL LACROIX

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1875. " C’est dans la personne seule de sa MajestE que rEside la plEnitude de la justice. " Telle est la rEponse du chancelier Maupeou aux remontrances que le parlement de Rouen avait adressEes au roi en 1753. Ainsi est affirmE le fondement moral et politique de l’exercice judiciaire. Mais qu’en est-il dans la rEalitE ? La justice " s’exerçait simultanEment et contradictoirement dans une foule de juridictions diffErentes… prEsidiaux, bailliages, sEnEchaussEes, prEvôtEs, qui n’offraient ni confusion ni incohErence. " Mirabeau, dans son " Ami des Hommes ", insiste avec force " sur les qualitEs personnelles de la plupart des magistrats " ; toutefois, les supplices persistent jusqu’aux dernières annEes du règne de Louis XVI, ainsi que les grandes exEcutions : l’Ecartèlement, la roue et la potence. Quant à  la police, son action s’exerce " sur des choses qui reviennent tous les jours. " Ses lieutenants, rigoureux et tout-puissants, d’Argenson, Beryer, ou Sartine, apparaissent à  la fois comme des organisateurs hors pair et comme les connaisseurs les plus avertis des rouages sociaux du XVIIIe siècle. Cet ouvrage est une extraordinaire leçon pour quiconque veut pEnEtrer la rEalitE profonde de cette Epoque.© Micberth

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