1857. HonorE par la SociEtE d’agriculture, commerce, sciences et arts du dEpartement de la Marne, l’ouvrage de l’abbE Aubert, consacrE à  la commune de Juvigny, ne restitue pas seulement, les grands moments de l’histoire du village, liEs au destin de la nation (origine à  l’Epoque de l’occupation romaine, christianisation, ère fEodale avec la dEfense, par les habitants de Juvigny, de leurs alleux et de leurs droits…), mais aussi tous les aspects de la vie quotidienne du village dans le passE. L’importance numErique de la population au Xe siècle et l’Etablissement d’un curE à  Juvigny (petite Eglise de Saint-Martin), la seigneurie qui relève du roi et les quatre sentences (1436, 1446, 1455 et 1576) rendues dans la maà®trise de Vitry, qui confirment les privilèges royaux accordEs autrefois aux habitants sur la pêche et le droit de pâture, le dEnombrement des usages de la communautE (XVIIe siècle) et la filiation des seigneurs de Juvigny : tout cela relève de la chronique de la citE. De même la reconstruction du château (dEbut du XVIIIe siècle), l’Election d’une sage-femme ou ” les vices dominants ” dans la paroisse (la frEquentation des cabarets, l’esprit de chicane et ” la danse avec mElange des deux sexes “). Naturellement, la pEriode rEvolutionnaire est relatEe avec d’autant plus de soin qu’elle est fertile en EvEnements divers : gEnErositE de la municipalitE de la commune qui dEcide d’approvisionner en grains les marchEs de Châlons, participation à  la contribution patriotique du 6 octobre 1789, legs de Mme la prEsidente Fraguier pour la fondation d’une maison rectorale pour les filles, assemblEe primaire troublEe dans l’Eglise Notre-Dame et achat (Etonnant) par les autoritEs de Juvigny des belles orgues de l’Eglise du couvent des cordeliers de Châlons… Une fois tous les excès passEs, les habitants aspirent à  la paix, mais en 1814 les Cosaques apparaissent à  Juvigny : le courageux Jean-Baptiste PErot qui vole au secours d’une de ses compatriotes attaquEe par un Russe est massacrE par la soldatesque et 1815 est l’annEe des rEquisitions… Le XIXe siècle commence mal. © Micberth