LA CAILLERE. ESSAI D HISTOIRE LOCALE

LOUIS DELHOMMEAU

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1948. CurE de La Caillère, de 1945 à  1951, avant de devenir cet ” archiviste discret, tout de gris vêtu, honorE par d’Eminents lettrEs, historiens et linguistes brodEs de vert et d’or “, que nous a dEcrit Julien Boureau, l’abbE Louis Delhommeau nous donne ici un ouvrage de rEfErence sur la jolie commune du canton de Sainte-Hermine, dont il fut le pasteur et à  propos de laquelle Louis Chaigne Ecrivait autrefois : ” La Caillère ouvre, chaque annEe, le printemps vendEen : c’est le verger de la VendEe. ” Peu soucieux, quant à  lui, de se livrer à  ce genre d’Elans poEtiques, l’auteur dresse un vEritable panorama du terroir, historique et gEographique qui peut (aussi) servir de sEsame touristique. C’est ainsi qu’au fil des pages, il Evoque la petite commune situEe sur le versant nord d’une colline qui part du Pont-Charron, traverse La Jaudonnière, Saint-Hilaire-du-Bois et La Caillère (qui ne font qu’un depuis 1975), et va se perdre dans la forêt de Vouvant, avant de dEcrire son sol, son sous-sol et ses cours d’eau, ses productions fruitières et cErEalières (” les marrons de La Caillère sont supErieurs à  ceux de Bretagne, d’Auvergne et de Limousin “), ses voies de communication (crEation de NapolEon Ier) et ses relations commerciales avec Chantonnay, La Châtaigneraie, Sainte-Hermine… L’histoire du château, bâti au XIIIe siècle par Guillaume de La Caillère, est, elle aussi, relatEe, jusqu’à  la REvolution (dans quelles circonstances fut-il brà»lE ou dEmoli ?), et le prieurE est EvoquE, avec les biens qui l’entouraient (citEs dans un bail du 15 janvier 1773), ainsi que les halles (actes du XVIe siècle et de 1712) ; quant à  l’Eglise qui ne fut jamais la chapelle du château et dont l’Edification eut lieu à  deux Epoques diffErentes (XIe-XIIe et XIVe-XVe siècles), elle fait l’objet d’une description dEtaillEe : construction et mobilier. Chef-lieu de canton sous la REvolution, La Caillère dut subir un commissaire particulièrement tyrannique, Ducrocq-la-Bretonnière, une garnison contre laquelle la population se rEvolta (1793), une longue pEriode de misère et des persEcutions exercEes contre le clergE… Mais le siècle et demi qui suivit vit la disparition des halles, divers dEplacements des Ecoles, la suppression, puis le maintien de la gendarmerie, la crEation du bureau de poste et d’une ligne de chemin de fer. © Micberth

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