LA SOUTERRAINE (LE CANTON DE). HISTOIRE, GEOGRAPHIE, STATISTIQUE, MOEURS ET COUTUMES

P. VALADEAU

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1893-1901-1913-1930-1932. L’ouvrage de P. Valadeau consacrE à  La Souterraine est exceptionnel : non seulement parce qu’il prEsente la citE de la haute Marche sous tous ses aspects (historique, gEographique, statistique, archEologique…), mais aussi – et surtout – parce qu’il est le fruit de recherches qui se sont poursuivies pendant quatre dEcennies. PubliE au fil des annEes dans les MEmoires de la SociEtE des sciences naturelles et archEologiques de la Creuse et grâce aux apports successifs d’un travail dont la qualitE ne se dEment pas, il fait littEralement le tour du sujet. C’est le canton tout entier qui est explorE en premier, à  travers l’histoire de ses dEcoupages administratifs, sous l’Ancien REgime et après 1790, puis dans sa rEalitE physique (prairies, terres labourables, peu de landes incultes), hydrographique (la SEdelle, l’Anglin et la Semme) et dans ses diffErentes activitEs : agriculture (seigle, avoine, sarrasin, Elevage de porcs…) et industrie (taillanderie, EbEnisterie, fonderies, fabrique de cuir, de sabots), les transactions commerciales s’effectuant à  La Souterraine, les jours de foire (les 12 et 27 de chaque mois) et plusieurs fêtes ayant lieu dans chaque commune tous les ans. Pour ce qui est de la citE proprement dite, il est à  noter que c’est la vicomtE de Bridiers qui lui donne naissance au Xe siècle et que, par la suite, les moines de La Souterraine et le vicomte vivront en rivalitE constante ; mais, en 1207, c’est un comte de la Marche, Hugues le Brun, qui s’empare de la ville, dEtruit ses fortifications et impose ses redevances, n’abandonnant sa conquête que sur ordre du roi. Les moines et les habitants reconstruisent et par la suite la prospEritE revient, mais elle est remise en cause par la guerre de Cent Ans (dEcadence au XVIe siècle). Nos souverains ont toujours visitE avec plaisir La Souterraine (Louis IX, Charles VII, Henri IV à  Saint-Germain-BeauprE pour cause d’EpidEmie…), cette ville à  l’administration solide, dotEe d’une communautE de marchands et d’artisans, de confrEries et d’un hôpital très anciens (XIVe siècle) et siège d’une vie religieuse intense, avec les Etablissements des Sœurs de la Croix et des Sœurs de Saint-Alexis et les chapelles de Saint-Michel, de l’Hôpital, de Saint-Eutrope ou de la Recluse, de Sainte-Marie ou de l’Hermitage. © Micberth

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