1932. Maxime de Sars propose au lecteur de partir à  la dEcouverte de Laon,  » ville qui n’a pas dEpouillE son empreinte mEdiEvale « . Il Evoque l’histoire des rues, de leur origine, leurs diverses appellations, les EvEnements vEcus, les personnages rencontrEs. Ainsi la rue Porte-d’Ardon portait autrefois le nom de Royale en raison de sa proximitE de l’ancien palais des Carolingiens ; le Champ Saint-Martin fut jusqu’au dEbut du XIXe siècle un terrain vague couvert de nombreux moulins ; la rue Châtelaine fut baptisEe rue de la REpublique sous la REvolution. La vie de chaque rue est reconstituEe à  travers ses maisons, leurs diffErents propriEtaires, leur utilisation, leurs modifications au fil des siècles. Rue Sainte-Geneviève, sont nEs les frères Le Nain ; rue des Bergers, fut fondE en 1555 le premier collège ; rue des Frères, autrefois appelEe rue des Telliers, de nombreux tisserands s’Etaient Etablis. Ce cheminement, pas à  pas, donne une vision pittoresque et vivante du passE de Laon, ainsi qu’un aperçu sur les usages et les coutumes d’autrefois.  » L’on voudrait nommer le gros bourgeois en robe qui va s’engouffrer, semble-t-il, sous cet arc en accolade, le seigneur en pourpoint qui sortira de ce porche raide comme sa collerette, la dame aux paniers bouillonnEs qui s’apprête à  toucher de son doigt rose le heurtoir ouvrE sous ce balcon aux ferronneries ventrues.  » Une promenade à  ne pas manquer dans une ville o๠la vie de sept siècles est entassEe.© Micberth