LIEVEN. DE LA PIERRE POLIE À  NOS JOURS

JEAN-PIERRE ROGER

23,00

UGS : 3014 Catégories : ,
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1970. Depuis plusieurs dEcennies, la ville de LiEvin a connu une mEtamorphose sociale, Economique et culturelle considErable : devenue en janvier 1962 chef-lieu de deux cantons, LiEvin Nord et LiEvin Nord-Ouest, dans l’arrondissement de Lens, la dynamique citE artEsienne a eu aussi à  l’Epoque un rôle de ” district pilote ” dans le domaine de l’enseignement, disposant de plusieurs collèges, de deux lycEes, d’un centre de F.P.A. et d’une Ecole nationale de perfectionnement… Cet accomplissement pEdagogique est apparu comme un pari sur l’avenir et a annoncE les reconversions industrielles qui ont eu lieu par la suite. Naturellement, de telles rEalisations ne naissent pas du hasard ; elles sont le fruit de la pugnacitE des LiEvinois et d’un goà»t du labeur ancestral que l’auteur de ce livre, Jean-Pierre Roger, nous dEcrit abondamment, en remontant le cours des siècles, ou plutôt des millEnaires, puisque l’historien retrace ici 5 000 ans de l’histoire de LiEvin. Ce qui signifie que nous voyons se dErouler, sous sa plume, la grande EpopEe d’un lieu de vie prEhistorique, devenu ensuite un village gaulois appartenant à  la civitas atrebatensis, puis d’une localitE plus importante jetEe dans l’histoire de l’Artois, c’est-à -dire secouEe par six siècles de guerres et d’occupations Etrangères, avant d’être rEellement française (en 1659). De vocation essentiellement rurale, LiEvin, avant la REvolution, possEdait des ” charmes virgiliens ” et tous les habitants se groupaient autour de la Grande Rue ; près de l’Eglise, il y avait le cimetière, le presbytère et la ferme de l’abbaye du mont Saint-Eloy… Au milieu du XIXe siècle, la commune champêtre devient peu à  peu une ville minière et son essor est impressionnant ; mais la Première Guerre mondiale anEantit littEralement la citE. La vie doit continuer dans une ville de baraquements, de demi-lunes et de quartiers provisoires. La tragEdie a EtE terrible, il faut reconstituer les houillères, puis, vingt ans plus tard, subir une seconde guerre, reconstruire à  nouveau, affronter les grandes grèves de 1948 et 1963, les coups de grisou de 1957 et 1965 (avant la catastrophe de 1974), trouver de nouvelles voies de dEveloppement industriel. Ce sera l’oeuvre des trois dernières dEcennies.© Micberth

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