1923. C’est en hommage au travail effectuE par Louis Guilbert pour la Gazette du Centre et publiE en 1897 sous le titre Limoges qui s’en va, que Paul Ducourtieux publie ses notices topographiques et historiques sur Limoges. Nous nous promenons, tant dans le temps que dans l’espace, au grE du choix de l’auteur : quelques portes, quelques rues, quelques fontaines, quelques mEtiers et quelques EvEnements truffent ce petit ouvrage que nous avons complEtE par une iconographie du dEbut de ce siècle. Le nom des places reflète souvent l’atmosphère sociopolitique d’une Epoque. Ainsi la place Montmailler est-elle rebaptisEe Dauphine en 1781, à  l’occasion de la naissance du Dauphin, et une ElEgante fontaine est EdifiEe au centre. La REvolution apporte ses mutilations, les inscriptions sont ôtEes, ainsi que les Ecussons, les consoles avec les dauphins et les coquilles en bronze. La place Montmailler est appelEe place de la LibertE jusqu’en 1820 o๠elle reprend sa dEnomination antErieure. Enfin, en 1892, une statue y est ElevEe en hommage à  Denis Dussoubs, mort sur une barricade en 1892. La rue du Temple est une des plus anciennes de la ville ; son tracE existait dEjà  dans la première enceinte du château, au Xe siècle. Dès le XIIe, siècle, elle devient rue du Temple, en hommage à  l’ordre du même nom. Celui-ci possède une commanderie au Palais et perçoit des rentes dans cette rue comme dans quelques autres de la ville. La rue de Font-Grouleu (fontaine bouillonnante) connaà®t un EvEnement de taille à  la fin du XVe siècle. C’est là  que les consuls acquièrent dans la partie basse deux maisons, o๠ils installent le consulat. La dEnomination est tout naturellement modifiEe, pour le prestige sans doute. Avec une langue simple et efficace, Paul Ducourtieux nous fait dEcouvrir quelques aspects singuliers du vieux Limoges.© Micberth