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Caractéristiques | |
Année de parution | 2003 |
1888. Certains historiens, fErus d’EpopEes guerrières, se sentent souvent enclins, dans leurs ouvrages, à accorder la primautE aux EvEnements spectaculaires qui ont marquE notre passE. L’abbE Magre, lui, en Evoquant L’Isle-en-Dodon au cours des âges, fait le choix inverse : » Faut-il n’attacher de l’importance qu’au rEcit des grands chocs extErieurs, qu’à la description des batailles qui mêlèrent les diverses races du Nord et du Midi ? « , s’interroge-t-il. Et il rEpond par la nEgative. PrivilEgiant la compilation des vieux parchemins, des lettres prEcieuses et des fascicules des dElibErations communales (depuis l’an 1610) de la localitE qu’il Etudie, et sans nEgliger pour autant l’histoire de notre pays et de nos provinces – il consacre de longs dEveloppements au comtE de Comminges, à la châtellenie jusqu’en 1789, puis aux rEpercussions de la REvolution dans la citE et enfin à L’Isle-en-Dodon jusqu’à la fin du XIXe siècle – il s’efforce surtout de faire revivre la ville depuis son origine (sans doute avant le Xe siècle : le castrum de insula de Dodon, seigneur des lieux) en dEvoilant tous ses aspects. C’est la vie religieuse locale qui apparaà®t tout d’abord, avec sa diversitE : l’Eglise paroissiale et ses curEs qui portent le titre de recteur, les chapelains du roi et les vicaires, l’hôpital de Sainte-Quitterie fondE en 1299 par Bernard VIII, ainsi que le couvent des Jacobins ; puis la vie communale, les juges royaux (les comtes de Comminges et leurs sEnEchaux) et l’enseignement public qui dEpendit des Evêques jusqu’à la REvolution ; les EvEnements historiques ensuite, depuis les premiers Aquitains (IIIe siècle avant J.-C.), descendants des CeltibEriens, » jusqu’à nos jours » ; le dEnombrement des quartiers, des lieux-dits et des rues de la ville (rue de la Friolette, rue Droite, rue des Fruits…), des chemins et des ruisseaux, des moulins et des familles principales, jusqu’en 1789 ; enfin tous les villages qui formaient la châtellenie, de Saint-Frajou à Boissède, en passant par Fabas et Puymaurin, Montbernard et Anan, Salherm et Lilhac, Mirambeau et Martisserre, Lunax et NEnigan, Mondilhan et PEguilhan, Sauveterre et Saint-Soulan, Montamat et Pellefigue, Gaujac et Larroucau… » L’amour du pays natal prEdominant alors sur les autres affections. « © Micberth
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Année de parution | 2003 |