1867. L’injustice en forme de paradoxe; telle est la triste destinEe de Jean de Montagu. L’homme est reconnu comme le bienfaiteur de Marcoussis, notamment pour la reconstruction du choeur de l’Eglise et l’Edification d’un monastère, non loin de son château. Pierre du PrEau lui tranche pourtant la tête et, dans une horreur achevEe, pend son tronc par les aisselles au gibet de Montfaucon. Quelques annEes plus tard, Louis XI devait venir se recueillir sur sa tombe. L’histoire de Marcoussis a une curieuse tendance à  rEunir l’inconciliable. Les bâtiments des sept forges servaient à  l’origine comme centre de rEparation des outils lors de la construction du château et de l’abbaye. Proches de la ruine ils deviennent, en forme de repaire sacrE, l’antre d’une bande de brigands. Jean Malet, seigneur du lieu, parviendra à  les en chasser pour faire don des matEriaux aux religieux CElestins. Les contorsions de certains personnages prennent parfois une tournure burlesque. Le château de la ville est ainsi la scène des brouilles et raccommodements successifs d’un cElèbre mEnage en folie : Henri IV et Henriette d’Entragues. C’est là  que le roi tentera de la voir, dEguisE en charbonnier. EffrayEe par l’accoutrement du souverain – celui-ci faisait peut-être dans le plus vrai que nature – la demoiselle donnera l’alarme. Ce même château sera en 1792, Epoque gEnEreuse en dEmolitions, envahi, dEvastE. Ses statues seront mutilEes, ses vitraux brisEs par un commando de rEvolutionnaires. Pour se fixer dans le temps et assurer son devenir, rien ne vaut la dEcouverte de l’histoire de son pays.© Micberth