MARTEL ET SES ANNEXES. GLUGES, LOUPCHAT, MUREL

LE CHANOINE SERRURIER-DUBOIS

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1927. A l’origine, quand il entreprit son travail sur Martel, le chanoine Serrurier-Dubois n’avait pas l’intention d’Ecrire une monographie : il souhaitait simplement ” enrichir les archives paroissiales “. Et puis à  force d’exhumer des documents inEdits sur la localitE, il en vint à  la conclusion suivante : il lui fallait mettre ses dEcouvertes à  la disposition du public et, en effectuant à  partir d’elles une synthèse narrative, faire en sorte que se manifeste, illustrations à  l’appui, ” une sorte de rEsurrection du passE “. Aussi fait-il apparaà®tre d’abord, dans son ouvrage, ” la puissante organisation consulaire de la ville ” ; puis l’on voit naà®tre et se dEvelopper la paroisse, avec l’Edification de ses Eglises, la succession de ses recteurs et l’Eclosion surprenante, aux quatre coins de la citE, de couvents et d’hôpitaux, dont il nous dEcrit avec la plus grande prEcision, le fonctionnement et la vie : l’Etablissement des Frères Mineurs et l’abbaye d’Obazine qui avait des biens à  Martel et dans ses environs, l’hôpital des Templiers et celui du Saint-Esprit, le grand hôpital Saint-Maur et la lEproserie… Cette intensitE de l’activitE religieuse et hospitalière attira des visiteurs cElèbres, comme saint Louis, Simon de Beaulieu, Charles le Bel, Philippe de Valois, le duc de Normandie, Louis XI… Pendant la guerre de Cent Ans, ces communautEs jouèrent un rôle essentiel et, plus que jamais, la vie religieuse fut Etroitement liEe à  la vie civile, les consuls prenant souvent l’initiative des vœux publics et des processions. Une fois la paix revenue, dans une aisance retrouvEe (1460-1560), il fallut restaurer bien des Edifices : l’Eglise Saint-Maur, par exemple (1490-1530). Même chose après les affrontements entre catholiques et protestants (1562-1595) : nouvelle restauration de l’Eglise, mais aussi remise en Etat de l’hôpital Saint-Marc et renouveau religieux : visites pastorales et confrEries. Cette renaissance se confirma au XVIIIe siècle et en 1737 un hospice fut crEE ; à  la veille de la REvolution, il Etait en mesure de nourrir ” 40 à  45 pauvres “. © Micberth

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