1897. Milly-la-Forêt se fait fort d’être le creuset d’hommes aux fonctions glorieuses : abbesses, baillis, marEchaux, amiraux, grands maà®tres des Templiers et des Hospitaliers qui, pour la plupart s’illustrent aux croisades. Le baron de Milly peut, lui, se targuer d’être dEsignE comme  » Haut et Puissant seigneur « . Cet engouement pour la rEussite entraà®ne de très bonnes frEquentations. Plusieurs de nos rois, Louis XI ou Henri IV, sEjournèrent dans le château de Milly. Des ordonnances y sont rendues comme celle, en 1474, sur la corporation des tailleurs de Rouen. Mais l’abondance attire aussi la racaille. La foire de Saint-Simon est rEputEe pour avoir les Etalages toujours bien fournis. le chevalier du Boulay, ne pouvant rEsister à  la tentation, s’acoquine avec Bouteville et son fils pour comploter son pillage. Le massacre de cinq ou six commerçants suffit à  crEer la panique, laissant ainsi le champ libre pour la constitution d’un butin de premier choix. L’opulence ne fut pas de tous les temps; Milly-la-Forêt eut aussi droit aux flEaux. En 1398, les compagnies anglo-navarraises en font une ville martyre. L’action conjuguEe de malandrins et de brigands provoque la ruine. La destruction des moissons par le gibier rend la situation insoutenable : Guillaume de Montenay leur octroie alors le droit de chasse et de pâturage. Le plus efficace des moyens pour fouetter la sève de nos racines : aller à  la dEcouverte de ces temps anciens.© Micberth