Le Meingre dit Boucicault est le premier seigneur de La Bourdaisière, au XIVe siècle. Il fait Edifier une citadelle à  l’emplacement actuel du château. Durant deux cents ans, les seigneurs se succèdent. Au XVIe siècle, sur le conseil de François Ier lui-même, la vieille citadelle devient un agrEable lieu de sEjour. Le souverain s’y rend à  de nombreuses reprises, prend Marie Gaudin comme maà®tresse et nomme son mari trEsorier. Quelques Montlouisiens, de naissance ou d’attache, se distinguent dans l’histoire de la localitE. Christophe Plantin, imprimeur, dessinateur, graveur et poète, dont le lieu de naissance oscille entre Montlouis et Saint-Avertin ; Thomas Beckett, chancelier du roi Henri II d’Angleterre avec qui il se fâcha. LetraitE de rEconciliation sera signE à  Montlouis le 20 octobre 1170. Rodolph Tanchou nous promène à  travers les boutiques de l890 et nous fait dEcouvrir des mEtiers oubliEs : Marius Houet, le bourrelier ; les frères Herbassier, coiffeurs et sabotiers ; Cherouvrier aux multiples casquettes : messager, marchand de bois et de charbon, fabricant d’huile de noix et entrepreneur de pompes funèbres. Enjamber la Loire est une affaire de gEant. Avec ses 28 mètres de hauteur, ses 338 mètres de long et ses 12 arches de 24,80 mètres, le pont de Montlouis s’en charge aisEment depuis sa mise en service, en 1846. Mais des constructions successives lui sont rEservEes ; en 1870 pour enrayer l’avance des Prussiens sur Tours ; en 1939, avec à  nouveau son minage ; en 1943 et 1944, avec les bombardements aEriens des AlliEs qui se multiplient. Femme insatiable, Gabrielle d’EstrEes est d’abord amenEe par d’Epernon dans le lit d’Henri III contre 6 000 Ecus. Puis elle vit un an avec le cardinal de Guise, se donne au duc de Longueville, au duc de Bellegarde, puis à  ” tous les gentilshommes des alentours du château de Coeuvres “. Mais c’est bien la passion d’Henri IV qui la fixera dans l’histoire. Sans prEtention, Rodolph Tanchou nous propose ” un petit brin d’histoire ” sur Montlouis qui sera apprEciE de tous les Montlouisiens de naissance ou d’adoption.© Micberth