MUROL (HISTOIRE DU CHÂTEAU DE)

P.-P. MATHIEU

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1861. Rien de plus agrEable et de plus stimulant qu’une promenade en Auvergne, ” terre brà»lEe des volcans et origine de ces nombreux cours d’eau qui descendent fertiliser les plaines “, et plus particulièrement dans cette vallEe de la Couze du Chambon ” o๠s’Elève, en serpentant, la route qui conduit au château de Murol “. Le paysage est riche et variE entre Coudes et Neschers (et jusqu’à  Montaigut-le-Blanc) et toute l’excursion est EgayEe par la vue de la Couze qui accompagne le voyageur, se resserre au-dessous de Saint-Nectaire et s’ouvre à  nouveau au pied du mont de Murol. Le visiteur, soufflE par tant de beautE, ouvrira avec d’autant plus d’intErêt le livre de P.-P. Mathieu (d’un maniement aisE), qu’il y trouvera toutes les informations topographiques (montagnes, vallEes, cours d’eau, productions agricoles), historiques (le destin de la seigneurie de Murol et de sa rEgion) et archEologiques (description de la forteresse et de son Evolution au fil du temps), qu’il peut souhaiter. Grâce à  ce guide fourmillant de renseignements, il pourra inscrire des noms et des dates sur tous ces sites grandioses. Dans le voisinage du château (XIIIe, XIVe et XVe siècles), ” on marche de surprise en surprise ” : on dEcouvre le lac du Chambon, ” dont l’eau se ride au plus lEger souffle des vents ” et les plateaux de lave dEmantelEs qui l’entourent, la Dent-du-Marais, reste d’un formidable Eboulement, et les cratères du Tartaret, le village et le château de Varennes et la gorge de Chaudefour, les plus sauvages perspectives et les sites les plus riants. Quant aux vestiges impressionnants du château de Murol, ils apparaissent comme les tEmoignages saisissants d’une puissance qui rEgna depuis l’Epoque gallo-romaine (castellum) jusqu’à  la REvolution, mais les dEgradations commencèrent dès 1776, quand une certaine dame Dabert, fermière de la propriEtE, en acheta tout le mobilier, y compris les portes de fer de la citadelle et en quelques semaines, tout fut emportE, ” le temps seul et une inconcevable cupiditE ayant rEduit la place forte à  l’Etat o๠elle se trouve aujourd’hui ” (1850). P.-P. Mathieu relate toute l’histoire de la forteresse, dans ses heures de gloire et dans sa terrible dEcadence. © Micberth

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