NOUZONVILLE (HISTOIRE CHRONIQUE DE)

THEOPHILE MALICET

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1969. On rencontre le nom de Nozon-de-les-Braux pour la première fois dans une charte datEe de 1234. Nouzonville porte alors l’appellation de l’abbaye qui règne sur la rEgion. Ce petit village de pêcheurs restera longtemps modeste. C’est l’apparition de l’industrie du fer qui en fera un bourg industriel dont la renommEe s’Etendra au-delà  des frontières. En 1468, pour Echapper à  Charles le TEmEraire, ThomE, cloutier de son Etat, s’installe avec d’autres LiEgeois près de la rive. Il choisit la Goutelle pour ses forges à  clous. En 1490, une vingtaine de feux de forge s’allument tous les jours. Au XVIe siècle, des calamitEs en tous genres s’abattent sur le bourg: EpidEmies (typhus et peste), gelEes mortelles, crimes des tueurs de Charles Quint. Antoine de Louvain met la rEgion à  feu et à  sang : Nouzon est alors entièrement brà»lE et la moitiE de ses habitants sont massacrEs. Un siècle plus tard, on fabrique des ferrures de charronnage et bâtiment. Citons les noms de prEcurseurs et d’inventeurs : Nicolas DewE, Jehan Malicet… En 1680, trente forgerons, ajusteurs ou ferronniers, travaillent pour le sieur Victor Foumier. Le XIXe siècle sera tEmoin de grèves d’une extrême gravitE dont Jean-Baptiste ClEment aura EtE l’ardent propagandiste. En 1910, l’industrie nouzonnaise emploie plus de 3 000 ouvriers et trente-cinq artisans forgerons oeuvrent encore à  façon. La Première Guerre mondiale ralentira l’activitE et le dEveloppement de la ville. En 1934, Nouzonville est exsangue. Le second conflit mondial n’arrangera rien. Beaucoup d’habitants s’exileront dans les Deux-Sèvres. ThEophile Malicet Evoque avec une grande prEcision l’histoire de cette commune qui le vit naà®tre. Ce passionnant rEcit remet en mEmoire le combat de tous ceux qui ont ” luttE et peinE pour conserver à  Nouzonville un peu du renom qu’elle a conquis jadis “.© Micberth

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