NOYONÀ  TRAVERS L’HISTOIRE

COMTE MAXIME DE SARS

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1942. Reconstituer fidèlement le passE de la ville de Noyon, depuis les origines (chasseurs de la prEhistoire, Ligures de l’âge du bronze, VEromandues habitant des oppida comme Noviomagus), jusqu’en 1914, annEe du dEpart du 9e cuirassiers pour Douai (en avril), en passant par l’Epoque gallo-romaine, les invasions qui dEferlèrent par ” la trouEe de l’Oise “, la fondation de l’EvêchE… reprEsentait un vEritable dEfi pour n’importe quel historien ; d’autant que nombre d’archives avaient disparu, au cours des guerres, en particulier. C’est cette gageure que Maxime de Sars, sollicitE par le maire de la citE, dEcida de relever. PassionnE très tôt par l’histoire de sa rEgion et auteur de nombreuses monographies communales, il se plongea dans les archives dEpartementales et nationales, dans les documents des bibliothèques publiques et dans les Etudes publiEes par les sociEtEs locales, compensant l’absence d’archives municipales par des extraits qu’il avait retrouvEs et par des sources qui n’avaient pas EtE exploitEes. A force de rigueur et de talent (les rEfErences sont soigneusement contrôlEes), il retraça une histoire qui ressemblait à  une EpopEe. D’abord, le transfert de l’EvêchE de Saint-Quentin à  Noyon sous l’Episcopat de saint MEdard et la constitution du fameux ” quadrilatère de l’histoire “, avec Laon, Soissons et Reims ; puis l’Erection de la première cathEdrale (il y en aura cinq jusqu’au XIIIe siècle) dans laquelle Charlemagne sera sacrE, avant les incursions dEvastatrices des Normands qui se poursuivront pendant tout le IXe siècle ; ensuite, le sacre de Hugues Capet (à  Noyon) le 1er juin 987 et la naissance de la commune, selon la charte de 1108, confirmEe en 1140 (Louis VII) et 1181 (Philippe-Auguste) ; enfin, les grands moments de la place forte, contre les Flamands au XIIe siècle, contre les Anglais aux XIVe et XVe siècles, entre catholiques et protestants (dans la ville natale de Calvin) au XVIe , et face au prince de Ligne en 1651. Toutefois, jusqu’à  la REvolution, Noyon mErita son nom de ” ville de robes ” et il semble que la victoire de Bonaparte sur le Directoire ait sauvE la vEnErable cathEdrale qui avait EtE mise en vente et qui aurait sans doute EtE transformEe en carrière de pierre… © Micberth

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