OBERNAI (HISTOIRE DE LA VILLE D’) VOL. I

L'ABBE J. GYSS

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1866. L’ouvrage que nous prEsentons ici est le premier volume de l’Histoire de la ville d’Obernai qui fait revivre, avec un luxe de dEtails Etonnant, le passE de la vieille citE, depuis ses origines (très anciennes) jusqu’à  l’annEe 1795, au moment o๠la paix religieuse est enfin rEtablie, après les troubles de la pEriode rEvolutionnaire. Dans ce tome I, tout commence il y a fort longtemps, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, tout hErissE ” de dEbris de la civilisation celtique et romaine “, o๠fut EdifiE, bien avant la prEsence des troupes de CEsar, le fameux mur paà¯en (Heidenmauer) qui devait servir beaucoup plus tard de limite aux possessions de l’abbaye de Hohenbourg, à  laquelle fut Etroitement liEe la naissance de la ville d’Obernai. C’est en effet après l’Epoque gallo-romaine et les grandes invasions que se constitua sur les ruines d’une villa une citE franque du nom d’Ehenheim, devenu ensuite Ober-Ehenheim, puis Obernai et c’est sainte Odile, fille du duc d’Alsace, Athic, qui fonda l’abbaye prEcitEe, ainsi que celle de Niedermunster (VIIe siècle). Les documents sont muets sur cette pEriode au cours de laquelle Ehenheim demeura incorporEe aux domaines de ces deux monastères, jusqu’à  ce qu’elle passe sous la juridiction des Hohenstaufen (XIIe siècle).C’est alors que le château ducal, puis impErial, s’Elève dans ses murs. ErigEe officiellement en citE (charte de 1240), elle participera ensuite, après la chute des Hohenstaufen, à  toutes les luttes fEodales de la rEgion : incendiEe par les Strabourgeois en 1262, elle obtient la suzerainetE sur les châteaux de Kagenfels et de Birckenfels, se voit accorder de nombreux privilèges après la crEation de l’alliance dEcapolitaine (1354), accroà®t sensiblement ses possessions et multiplie les interventions guerrières au XVe siècle (1400-1440 en particulier). Toutefois, à  cette attitude offensive s’ajoutent une action diplomatique constante (nEgociations avec les seigneuries limitrophes et dEmêlEs avec les justices Etrangères…) et une nouvelle organisation municipale, le Code Electoral de la ville (1459). Le siècle suivant s’inscrira dans cette continuitE violente, avec la guerre des Paysans, la confrontation avec les troupes qui prennent part aux affrontements religieux en France et un phEnomène nouveau reprEsentE par des dissensions confessionnelles entre les villes de la DEcapole. L’ouvrage s’achève sur l’Evocation des mesures prises par les autoritEs de la citE pour mettre fin à  la scission religieuse (1589-1604).© Micberth

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