1938.  » Puissant symbolisme de la continuitE de la vie municipale, de la vie humaine: les PErigordins du XXe siècle sont vraiment les fils des PEtrucores qui virent passer les lEgions de CEsar « . En effet, sur la rive droite de l’Isle, VEsone, du nom d’une fontaine vEnErEe par les PEtrucores, vit les romains s’installer sur la colline de la rive gauche, dans une citE qui prit le nom de son premier Evêque, saint Front. Après maintes querelles, en 1251, VEsone et Saint-Front signent enfin un traitE de paix et ne forment qu’une seule ville : PErigueux. Toujours fidèle aux rois de France, elle refusa l’autoritE des comtes de PErigord. En 1226, elle obtint de saint Louis un jugement arbitral qui reconnaissait son indEpendance absolue (le droit de battre monnaie, d’avoir une cour arbitrale, des unitEs de mesure spEciales, pas d’impôts royaux, etc.). REsumer en quelques lignes une histoire aussi dense que celle de PErigueux serait simple prEsomption. Mais le lecteur dEcouvrira avec Etonnement l’origine du nom des rues, des places, des Eglises, des collèges, couvents et hôpitaux. Pour comprendre les multiples transformations de la ville, il suffira de rappeler qu’au Xe siècle, elle comptait cinq châteaux sur ses murs d’enceinte : celui de Bourdeille, dEmoli en 1793, celui des Rolphies et de Godoffre, dEtruits lors de l’expulsion des comtes de PErigord en 1399, de Barrière, o๠naquit Jeanne du même nom, cElèbre pour sa dEfense victorieuse du château de Reilhac contre les Anglais en 1369, et enfin, le château et le palais des Evêques, renversE en 1577 pendant les guerres de Religion. Ouvrage de rEfErence, agrEablement illustrE par Dessales-Quentin et Jean Gaujon, il ravira tant les habitants de PErigueux que les promeneurs ou les amoureux du passE.© Micberth