1941. Pour le chanoine PErennès, Ecrivain prolifique, passionnE par l’histoire de son dEpartement (le Finistère), la connaissance du passE obEit à  certaines exigences : impossible, par exemple, de savoir ce qu’Etait Poullan jadis, sans faire un premier dEtour par l’Etymologie (Poullan : paroisse du monastère, indication importante), puis un second par le panorama du site – ” la solitude silencieuse et grise, harmonisant ses lignes et ses teintes austères avec la majestE de l’ocEan ” – et sans traquer, enfin, tous les vestiges d’autrefois : qu’ils soient antiques (dolmen et menhir au nord du manoir de Kerdânet, galerie dolmEnique près du hameau de Lesconil, cuves d’un Etablissement romain au village de Kerandraon…), ou mEdiEvaux (manoir de TrEotta entre Poullan et TrEboul, manoir de Bel-Air dont, seul, le portail d’entrEe a EtE conservE…), ou encore des monuments plus rEcents, comme la croix du nouveau cimetière, dressEe à  l’occasion de la mission de 1874. Naturellement, l’Edifice essentiel sous l’Ancien REgime ne saurait être oubliE : l’Eglise paroissiale qui est ici magnifiquement dEcrite et illustrEe (flèche octogonale du clocher, galerie à  balustres…). Les chapelles sont, elles aussi, longuement EvoquEes (la superbe Notre-Dame de KErinec), de même que les calvaires (de Saint-Jean), la fontaine de Saint-GuEnolE et les croix (croaz Pont-Guenn ou croaz-Mâner-ar-Stang). Ayant satisfait ainsi les historiens et les archEologues, l’auteur comble, de surcroà®t, les gEnEalogistes, en dressant la liste nominale de tous les recteurs, avant, pendant et après la REvolution, des curEs et sous-curEs, des vicaires et des prêtres nEs à  Poullan. L’histoire, dans son intensitE dramatique, n’est pas pour autant nEgligEe et la pEriode rEvolutionnaire (par exemple) est relatEe dans le chapitre consacrE au clergE (Evocations du recteur Le Bescond de Coatpont ou de SEbastien Le Brusq plongEs dans ces circonstances tragiques…). Une anecdote (Une vieille chanson bretonne), une catastrophe (Une EpidEmie à  Poullan), une interdiction de tirer à  la cible (jeu du papegaut), la biographie de l’Ecrivain Yvon Croq et son fameux Kantik complètent ce travail du chanoine PErennès. © Micberth