1878. FondEe en 843 ou 844, d’après les thèses les plus vraisemblables, Prades s’Erige en commune fortifiEe dès 1305. Son histoire se mêlera souvent aux tourments du Roussillon convoitE à  maintes reprises. Après l’invasion de la rEgion par Louis XI, le roi d’Aragon Jean II tente de rentrer en possession des comtEs de Roussillon et de Cerdagne. Prades figure en tête des localitEs qui soutiennent son projet hEgEmonique. Le 31 mai 1581, les consuls et la communautE de Prades adressent une supplique à  HonorE d’Oms, camErier de La Grasse, qui expose la petitesse de leur Eglise et sollicite la cession d’un pailler ou d’un grenier à  foin attenant à  l’Edifice religieux, ce qui leur est accordE. Mais il faut attendre 1597 pour que les consuls et le conseil gEnEral dEcident la construction d’une nouvelle Eglise. Si la trace d’un hôpital apparaà®t dans l’histoire de Prades dès 1350, ce n’est qu’en 1588, suite à  la volontE testamentaire de Jeanne Noguer, qu’une chapelle placEe sous le vocable de N.D. d’EspErance est EdifiEe. En octobre 1790, une Emeute Eclate suite au maintien de la perception des droits de traite. Face aux menaces subies par les membres du district, des troupes sont envoyEes pour protEger les autoritEs. Des personnalitEs de tous ordres et de domaines divers naissent à  Prades, parmi elles : Joseph-Jacques Bassols, ecclEsiaste exemplaire ; Julien Roca, dEputE aux Etats gEnEraux nommE membre du ComitE des Subsistances, puis des Finances ; François-Xavier Tixedor, docteur en droit civil et en droit canon, juge royal et lieutenant du roi pour la viguerie de Conflent et de Capcir ; Pierre-Jean Cosme de Barrera, docteur, auteur de remarquables travaux sur la topographie mEdicale, de mEmoires sur les EpidEmies. Ernest Delamont nous rEvèle dans ce livre sans temps mort l’intensitE du passE de Prades.© Micberth