QUESNOY-SUR-DEULE (NOTES HISTORIQUES TOUCHANT)

CHARLES FRETIN

22,00

UGS : 3240 Catégories : ,
Partager :

1855. Quesnoy-sur-Deà»le fait partie de ces villes françaises dont le destin fut interrompu brutalement par la Première Guerre mondiale ; dEtruite en 1917, puis ” complètement modifiEe en 1918 ” – nous rappelle Patrick Ansar – elle apparaà®t en effet comme l’ancêtre de la localitE actuelle qui a EtE reconstruite sur ses ruines. Il n’y a pas, pour autant, de discontinuitE historique et les Quesnoysiens d’aujourd’hui pourront renouer avec leurs plus lointains ascendants, grâce à  cet ouvrage Ecrit par un homme qui tenait à  ce que le passE de sa ville ne fà»t pas oubliE. Celle-ci avait sans doute des origines anciennes (des fouilles ont permis d’exhumer des poteries et des tuiles gallo-romaines), mais ” jusqu’au XIIe siècle il n’est nulle part fait mention de Quesnoy ” ; c’est seulement le 2 mars 1143 que, dans une bulle du pape CElestin II, il est fait allusion à  la localitE qui faisait partie du diocèse de Tournai, crEE au VIe siècle. C’est ainsi que Quesnoy entra dans l’histoire. Par la suite, il y eut bien d’autres dates mEmorables, du XIIe siècle jusqu’au milieu du XIXe, que l’auteur cite et accompagne de notices dEtaillEes. Des sujets aussi variEs que l’arsin, ou droit de punir une offense par le feu (1245, 1248, 1256, 1280, 1344, 1350…), l’institution de compagnies franches (1530), la prise du château par le cElèbre Lanoue, dit Bras-de-fer (1579), la construction de la maison commune (1760) ou l’ouverture de l’Ecole communale de garçons, sont EvoquEs. Toutefois, les faits historiques, importants ou anecdotiques, ne constituent pas la totalitE de l’ouvrage, bien loin de là  : Charles Fretin dEcrit aussi la topographie de ce chef-lieu de canton composE de neuf communes (PErenchies, Lompret, Verlinghem, Deà»lEmont, Warneton-Bas, Warneton-Sud, Comines et Werwick-Sud), ses chemins et ses ruisseaux, les rues, les places et les passages de l’agglomEration, la valeur des terres et les fermages. Il Etudie, par ailleurs, l’Evolution de la population (l’urbanisme, la vaccination et le paupErisme important), puis l’instruction, les maladies et l’idiome quesnoysien composE d’emprunts divers ; il Evoque les ducasses ou karmesses et les activitEs Economiques (agriculture, industrie et commerce). Impossible, enfin, de ne pas donner toute sa place à  la Maison de Mailly, ” l’une des plus anciennes et des plus illustres de France ” et de ne pas Etablir sa gEnEalogie et les biographies de ceux qui formèrent la branche de Quesnoy : Edme, Louis, Philippe, Guillaume de Mailly, avant de terminer par la succession des divers fonctionnaires dans l’ordre administratif et judiciaire, ainsi que des curEs, doyens et autres membres du clergE.© Micberth

Informations complémentaires

Siècle