REFLEXIONS AU SOIR DE MA VIE

AUGUSTIN BERNARD

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2005. Augustin Bernard est nE à  Bruxelles le 12 fEvrier 1900. Il est bachelier à  14 ans, mais la guerre l’empêche de rentrer à  la section polytechnique de l’universitE de Bruxelles. Il entame donc des Etudes d’architecture à  l’AcadEmie royale des beaux-arts. Il rEussit brillamment et reçoit le Prix de Rome en 1921. Il sera rEcompensE par deux voyages en Italie o๠il a peint de superbes aquarelles qui font encore la joie de ses descendants. Il fera de même plus tard, lors de ses voyages en Espagne. A partir de 1923, Augustin Bernard est le collaborateur d’un grand architecte parisien, Lucien Bechmann, et il participe à  de nombreuses rEalisations, dont la citE universitaire de Paris. En 1936, la crise l’oblige à  regagner la Belgique o๠il restera jusqu’à  la fin de sa vie professionnelle. Il retrouve l’AcadEmie royale des beaux-arts de Bruxelles o๠il sera d’abord professeur d’architecture. Il en sera ensuite le directeur, de 1959 à  1967. Après la guerre, pEriode faste pour la construction, il connaà®tra des annEes de grande activitE en Belgique. Mais c’est dans le Lot-et-Garonne qu’il passera toujours ses vacances, après avoir achetE une belle maison à  Penne d’Agenais, commune o๠Etait nEe son Epouse, Marie-Louise Devise. Augustin Bernard estimait qu’il avait eu de la chance, que sa vie familiale et professionnelle avait EtE très heureuse, mais il dEplorait profondEment avoir connu deux guerres mondiales avec leur cortège d’horreurs. Il ne s’est pas seulement consacrE à  son mEtier, dont il Etait très Epris. Sa pensEe, toujours curieuse, Etait fascinEe par la diversitE de la nature. Son esprit le poussait aussi à  rEflEchir à  de vastes questions : la crEation, la vie, les religions, la politique. Très prEoccupE par les questions sociales, il a cherchE des remèdes au chômage qui commençait à  toucher l’Europe occidentale. Il nous a paru intEressant de publier ces rEflexions d’un honnête homme, au soir de sa vie, à  l’intention toute particulière de ses descendants et de ceux qui l’ont connu. © Micberth

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