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Année de parution | 2004 |
1887. ProfondEment attachE à la ville de Saint-Amans, Jean Calvet n’en a pas oubliE pour autant la vEritE historique et c’est par respect pour l’exactitude des faits, face aux caprices de la lEgende, qu’il dEcida de retracer l’histoire de la citE ; il dEcouvrit, à cette occasion, que la rEalitE dEpassait souvent la fiction, la biographie du marEchal Soult, par exemple – grand soldat, bienfaiteur de cette commune o๠il avait vu le jour et objet d’une vEnEration unanime, au point que l’on donna son nom à Saint-Amans, le lendemain même de sa mort (1851) – prouvant de facto que les EvEnements se suffisaient à eux-mêmes. Tout le passE de Saint-Amans est semblable à cette image : depuis le site grandiose de la vallEe et de ses environs o๠les premiers habitants ont laissE des traces (le dolmen de la Bastide, le double menhir des Deux-Sœurs près de Lacabarède et la pierre plantEe du hameau des Prats), jusqu’à Soult-Berg, » magnifique dans sa simplicitE « , en passant par les noms aurEolEs de gloire des Vendôme, des GEnibrouze, des Roussel, des Bonnefous, des Jacques Landes… Pourtant, c’est seulement en 794 que l’existence d’un prieurE de Saint-Amans fut mentionnEe (charte de l’abbaye de Caunes) et vers 1035 que celle d’un château de Saint-Amans en Albigeois fut EvoquEe, dans un hommage rendu au vicomte d’Albi ; la pEriode faste commençant rEellement, après la croisade de Simon de Montfort contre les Albigeois, lorsque son frère cadet, Guy, devint seigneur de Castres et de Saint-Amans (1212), inaugurant ainsi un pouvoir local qui allait durer trois siècles, avant que d’autres maisons ne prennent le relais jusqu’à la REvolution. NEe de la violence, la seigneurie de Saint-Amans connut par la suite d’autres affrontements et trois cents ans après l’hErEsie albigeoise, la citE combattit pour la REforme et les doctrines nouvelles : prise de Mazamet par les calvinistes de Saint-Amans, escarmouches entre La Bastide et la Ville-Mage, expulsion des catholiques, destruction des deux Eglises, incendie du château de Val-ThorE… La REvolution fit renaà®tre la guerre civile, mais un homme portait dEjà très haut le flambeau de Saint-Amans : Jean Soult, parti comme volontaire à l’âge de dix-sept ans. © Micberth
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Année de parution | 2004 |