1875. L’ouvrage prEsentE ici est le troisième volume du livre intitulE Histoire du village de Saint-ChEron, paru de 1873 à  1875. L’auteur a recensE tous les champtiers (ou lieux-dits) qui s’y trouvaient, en donnant leur situation prEcise, l’origine de leur appellation et tous les ElEments historiques qui s’y rattachent. Ainsi on apprend que l’AllEe des châtaigniers, situEe face à  la grille du parc de Bâville, en partie sur le territoire de Saint-ChEron,  » Etait dEjà  plantEe en 1688  » ; qu' » on jouit de belles vues sur la vallEe de l’Orge « , quand on est sur la Butte de Moret ; que la Gueule du Fourneau, qui s’Etend jusqu’à  la butte PelEe, tire son nom du ravin tout proche, par lequel s’Ecoulent les eaux de pluie ; ou que l’emplacement des vignes de Villepierreuse, arrachEes à  la fin du XVIIe siècle, resta longtemps en friche avant d’être occupE par des bois ; quant au Champtier du Paradis, il ne doit pas son nom à  la proximitE de l’Eglise, mais à  la nature excellente de son sol… Mais le livre de L.-R. Vian ne se rEsume pas à  cette nomenclature topographique riche et pittoresque ; il nous fournit aussi de nombreuses informations – dans les domaines les plus divers – sur Saint-ChEron et ses environs, qui ne se trouvaient pas dans les volumes prEcEdents : une notice très dEtaillEe sur Breuillet, par exemple, qui,  » au Moyen Age, avait une grande importance, comme châtellenie relevant directement du château du Louvre « , mais aussi des textes sur Breux, sur la famille Brière, sur Bruyères-le-Châtel, la Butte des Vents, les Buttes de Bâville, Cajolets… Et dans ce foisonnement de très prEcieux renseignements, on lira encore des rubriques sur le carnaval (à  Saint-ChEron), les carrefours (lieux maudits ?) de la rEgion, le charivari (dans ses manifestations locales), les chemins, routes et sentiers, les invasions de chenilles (1868), les chirurgiens, barbiers et apothicaires… © Micberth