SAINT-MARCELLIN (HISTOIRE DE) VOL. I

JEAN SORREL

38,00

UGS : 3382 Catégories : ,
Partager :

1981. L’ouvrage que nous prEsentons ici est le premier volume du livre intitulE Histoire de Saint-Marcellin, qui en compte deux au total. Dans ce tome I, Jean Sorrel fait revivre ” les temps anciens “, soit la (très longue) pEriode qui va de la prEhistoire à  la seconde moitiE du XVIIIe siècle, en passant par l’Epoque de l’occupation romaine (habitation probable dans ce lieu, via strata et via mala), ainsi que les origines, la fondation de l’Eglise et l’influence dEterminante d’Humbert II. La charte octroyEe par ce dernier (1343), postErieure à  la crEation du Conseil delphinal de Saint-Marcellin, va donner aux habitants de nombreux avantages et assurer la prospEritE de la citE (installation de commerçants, d’orfèvres, facilitE des communications) et son agrandissement, avec, de surcroà®t, des fortifications flanquEes de tours carrEes massives. La citE devient même un chef-lieu de bailliage, une importance administrative que lui contestera sa voisine, la ville de Romans (diffErends entre elles, qui persisteront jusqu’à  la fin du XVIIIe siècle : dernière querelle avec la ” dame de Mantaille ” en 1787). Par ailleurs, les guerres qui sEviront dans le DauphinE auront des rEpercussions terribles sur Saint-Marcellin et ses environs : celles de François Ier (ruineuses pour la ville) et surtout les affrontements religieux qui deviennent très vite des combats meurtriers suivis de pillages, perpEtrEs par des ” sangsues d’enfer “, appartenant aux deux partis adverses : le baron des Adrets assiège la ville dEfendue par Laurent de Maugiron et massacre la plupart des habitants. Au XVIIe siècle, la citE est misErable (peste et EpidEmies : 1586, 1630 et 1651) et le logement des gens de guerre est une lourde charge (1634, 1635, 1709…). Et ce n’est pas le sEjour, très coà»teux, des princes du sang (ducs de Bourgogne et de Berry) à  Saint-Marcellin (1701) qui allEgea son sort, bien au contraire. Cependant, un ” lent redressement s’amorce dans la deuxième moitiE de ce (XVIIIe) siècle ” (industrie de la soie, commerce des noix…), la population s’accroà®t, les vieux logis (dans la citE) tendent à  disparaà®tre. © Micberth

Informations complémentaires

Siècle