1890. Le religieux Orens n’est en rien effrayE par les armes. Homme de poigne, il terrasse en 439, sur le territoire de la commune, le gEnEral romain Lictorius en quête de domination de Toulouse, capitale des Etats wisigoths. Autre personnage qui compta dans l’histoire de Saint-Orens, Aintoine Rouge et sa panoplie de titres : marEchal de camp, officier de la LEgion d’honneur, chevalier de l’ordre de Saint-Louis… La poitrine brillante, il sera en 1789, à  la tête de royalistes rebelles. Particuliers ou organismes, nombreux sont ceux qui s’intEressent aux sans le sou. En 1788, le prêtre Pouilhe leur donne une rente annuelle de 100 F. En 1791, le conseil municipal vote une somme servant à  payer un chirurgien pour faire profiter les pauvres de ses services. En 1818, est fondE un bureau particulier de charitE. Politique gEnEreux, Leygue eut une belle carrière : membre du conseil municipal de Saint-Orens en 1834, prEsident de la Commission provisoire à  Toulouse en 1870, conseiller gEnEral de la Haute-Garonne, à  la fin de sa vie, il se retira dans sa propriEtE de Donadieu.© Micberth