1904. La famille de Chaussin joua un rôle important dans le dEveloppement de la ville de Saint-Yorre ; elle en fut propriEtaire et dEcimateur au XIVe siècle. Son château s’Elevait sur les premières pentes et dominait le bassin de Saint-Yorre. REparE en 1438, il avait 50 mètres de côtE, Etait flanquE de tours et d’un donjon de 12 mètres de diamètre. En 1794, vendu à  sept acquEreurs diffErents, il fut fortement endommagE, chacun ayant rEcupErE de quoi construire une autre habitation. Toute l’histoire de Saint-Yorre, de ses seigneurs, est relatEe dans l’ouvrage de l’abbE Michel Peynot, publiE en 1904. L’auteur Evoque la fondation de la ville autour du moulin, et la chapelle dite  » du Moulin  » qui fut le berceau de la paroisse, ou encore la construction de l’Eglise au XIIIe siècle. Il nous donne un aperçu relativement prEcis de cette dernière d’après des comptes rendus de visites Episcopales des XVIIe et XVIIIe siècles; en 1753, un incendie dEtruisit l’autel, et au moment de la vente des biens nationaux, le choeur servait au cuvage, la nef de grange. C’est en 1856 qu’elle fut rendue au culte. On assiste au formidable essor de l’Economie au XIXe siècle : auparavant, Saint-Yorre faisait de la viticulture et fabriquait des tonneaux. En 1840, les eaux salEes furent analysEes par le Dr Robiquet, et dès 1853, elles prirent leur importance. Nicolas Larbaud fut le fondateur de la station. A partir de 1880, on produisait 10 millions de bouteilles par an à  Saint-Yorre. Dans cet ouvrage de rEfErence, le lecteur pourra retrouver ses ancêtres, à  travers les listes de noms citEs : les anciennes familles (Corre, BarnErias, Barthelat, Daffour, Guerrier, Compagnat, Planche, REmondin, Gay, Barraud, Bert, Mazellier, Veyenat, Gamet, Riboulin…), les commerçants, les corps de mEtiers.© Micberth