SEDAN D’HIER (A TRAVERS LE). NOTES HUMORISTIQUES. TOME. I

ERNEST HUPIN

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1893. L’ouvrage que nous prEsentons ici est le premier volume de : A travers le Sedan d’hier. Notes humoristiques, qui est une vEritable mine d’informations sur l’histoire des diffErents quartiers de la ville. C’est non loin du collège (par exemple), que se trouvait une boucherie qui servait ” d’immense salle de rEcrEations à  la bande joyeuse des collEgiens ” et que l’on rencontrait une plEiade de musiciens et de peintres : ” Qui ne se rappelle la curieuse silhouette du père Schneider, copiste de musique tout à  fait supErieur ou le cElèbre violoniste PrEale, logE en face du Grand Cerf ? ” Entre la porte du MEnil et le faubourg, les porteurs de bois attendaient, sur le parapet de l’abreuvoir, les voitures qui arrivaient par la porte de Bouillon ; c’est là  que l’auteur entendit, un jour, la femme Herbin dire à  son mari qui parlait à  un notable de la ville : ” Herbin, ôte donc ta pipe de ta bouche, tu vois bien que tu fumes dans la g….. à  c’monsieur-là  ! ” Et de l’autre côtE de la rue Jean Petit, Charles Notteau crEa le cafE du Nord qui connut des soirEes mEmorables au temps de Many, le chanteur populaire. Au bout de la rue du bastion de Turenne – hElas dEbaptisEe, alors qu’elle rappelait l’histoire de Turenne enfant dormant en plein hiver sur l’affà»t d’un canon – habitait le père GuErard, l’un des derniers portefaix de la ville, ” quand la corporation portait gaillardement la blouse blanche et le chapeau noir “, et c’est dans cette même rue que le singe de M. Drouet, ancien chauffeur chez MM. Gollnisch, quitta l’appartement et grimpa sur le toit, alertant tout le quartier et Echappant à  deux couvreurs lancEs à  sa poursuite, ” pour pErEgriner sur les toits des maisons voisines ” et mettre en fuite les chats ” dormant dans le sable dorE des gouttières “. Par ailleurs, certains se souvenaient que derrière le bâtiment de la halle, autrefois, on avait ElevE ” une sorte d’Echafaud à  poteaux pour l’exposition des voleurs ; les malfaiteurs, tête nue, Etaient liEs aux poteaux et on leur jetait des sous “. Dans quels coins secrets ” de notre vieux Sedan “, l’auteur ne nous a-t-il pas ainsi promenEs ? © Micberth

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