SIERK (HISTOIRE DES SEIGNEURS ET COMTES DE)

JULES FLORANGE

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1895. Dans cet ouvrage consacrE à  " l’illustre et ancienne famille de Sierk ", ainsi qu’à  la ville du même nom et à  ses dEpendances, qui appartinrent (en partie) à  cette puissante maison à  diffErentes Epoques, l’auteur Evoque le destin hors du commun de cette vEritable dynastie seigneuriale dont les membres connus furent les châtelains dès le XIe siècle, de Sierk prEcisEment, qui Etait l’une des rEsidences favorites des ducs de Lorraine, " admirablement situEe devant le panorama du Stromberg, place stratEgique dominant la Moselle. Possesseurs en tant que gouverneurs du château et de la ville d’une " maison à  eux dEvolue en fief par les ducs " (1104), les seigneurs de Sierk luttèrent maintes fois, les armes à  la main, au côtE de leur suzerain : Arnold III, par exemple, se battit avec le duc Ferri contre l’Evêque de Metz (1277) et son domaine, à  sa mort, s’Etendait sur le village de Mandern, chef-lieu de sa seigneurie, sur Valdenges et Sigendorf, Berstorf et Rudelingen et sur la maison du château de Sierk, bEnEficiant par ailleurs de droits et redevances divers. Quelques dEcennies plus tard, l’hEritage laissE par Ferri (1318) montre que les possessions de la famille se sont singulièrement accrues, avec la vallEe d’Apach et dEpendances, Frechingen, Weckringen, Houdensirck, Metrich, Montenach, les droits sur la terre de l’abbaye de Rettel, le four devant le château de Sierk et de nombreux villages… Toutefois, la pEriode qui vit l’apothEose de la famille de Sierk fut le XVe siècle : en effet, en 1419, la famille reprend la montagne situEe au-dessus de Mandern – o๠elle possède une rEsidence (la Nouvelle Sierk) qui a EtE fortifiEe – avec l’autorisation accordEe par le duc Charles de Lorraine de " tenir château ", c’est-à -dire d’en faire une seigneurie. DEsormais, les Sierk sont officiellement seigneurs haut-justiciers, seigneurs de Meinsberg (nom de leur nouveau château), avec tous les droits attachEs aux seigneuries, ce qu’ils possEdaient dEjà  dans les faits, mais pas encore en droit reconnu. D’autre part, Jacques de Sierk, le fils d’Arnold le vieux (Arnold VI) entre alors en compEtition pour le très important archevêchE de Trèves (en 1430), mais il n’obtiendra le siège Episcopal qu’en 1439. Il deviendra aussi le conseiller de l’empereur (d’Allemagne) et sera chargE des missions les plus dElicates. à€ sa mort (en 1456), on constate qu’il a tout fait pour perpEtuer le nom, ou au moins, le souvenir de sa famille ; son frère Philippe qui Etait son hEritier, avait eu, d’une concubine, des enfants qui portèrent le nom de Sierk, mais constituèrent une ligne bâtarde, dont AngElique de Sierk, qui mourut vers 1581, fut la dernière à  porter l’illustre nom.© Micberth

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