TOSSE EN MAREMNE. NOTES POUR SERVIR À  L’HISTOIRE D’UN VILLAGE LANDAIS

DR ANDRE GENTILHE

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1971. En 1770, le syndic de Tosse Etait un chirurgien nommE Jean Gentilhe et un siècle plus tard, très exactement, LEopold et Louis Gentilhe prirent une part active à  la campagne contre la Prusse : cette anciennetE de l’enracinement local de la famille de l’auteur et l’attachement qu’il vouait à  la citE furent sans doute à  l’origine de la volontE qu’il eut de publier et de dEdier à  ses compatriotes cette monographie, ” Ebauche, selon lui, bien imparfaite, d’une histoire très chère “, dans laquelle tous les faits essentiels du passE de Tosse et du pays de Maremne Etaient retracEs : d’abord les origines du village, celles un peu lointaines et obscures des Ligures et celles, plus proches de nous, de la vieille Eglise (Xe siècle) que l’on peut situer parmi les premières productions de l’art roman, au dEbut de l’ère fEodale, Erection qui apparaissait comme un symbole du combat des Aquitains contre les Barbares ; ensuite la pEriode pendant laquelle Tosse fut la capitale du pays de Maremne, grâce à  son importance religieuse (c’Etait une paroisse), politique (on y trouvait la rEsidence seigneuriale), judiciaire (le tribunal y siEgeait) et Economique. à€ noter que sur cette terre privilEgiEe, le peuple exerçait un vEritable pouvoir en tenant des assises en plein air, à  Tosse même, chef-lieu de la vicomtE, car si le suzerain y rEgnait, il n’y gouvernait pas, les Tossais lui payant annuellement des redevances et celui-ci leur abandonnant l’usage des terres, dunes, marais, eaux, Etangs. Naturellement, des faits de guerre bouleversèrent pEriodiquement cette coexistence harmonieuse : rEvolte du pays des Landes contre Henri Plantagenêt (1167-1175), alliance houleuse des sires d’Albret tantôt avec les Anglais, tantôt avec les Français, suprEmatie de ces derniers (1455) après un soulèvement populaire horriblement rEprimE, mEfaits d’une bande de soudards à  Tosse (en juin 1587), rattachement de la vicomtE à  la Couronne sous Henri IV. DEcrivant les excès rEvolutionnaires (persEcutions religieuses, conscription, rEquisitions) perpEtrEs à  l’encontre d’une population paisible, le Dr AndrE Gentilhe n’hEsite pas à  nous raconter l’histoire du prêtre rEfractaire, traquE par les agents du pouvoir, qui se rEfugie chez Jean Gentilhe au moment o๠l’on tue le porc et que l’on cache sous le cuvier sur lequel on a hissE l’animal. Même vie et même chaleur dans la manière dont il fait revivre les incidences locales des changements de rEgime du XIXe siècle, la chasse aux loups, les faits divers intra-muros, les transformations de la localitE (urbanisme, hygiène et santE publique, bureau de poste et police, voirie et service des pompiers), l’industrie des bois et des rEsineux, les fêtes locales et familiales, la richesse et la misère et ” le quartier des hEtaà¯res “…© Micberth

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