TOUROUVRE ET SES SOUVENIRS

ABBE DUMAINE

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1912. ” Pour qui cherche l’Epoque o๠se dressèrent les hautes tours du château de Tourouvre, la logique veut que ce soit quand les seigneurs du lieu commencèrent à  poindre à  l’horizon de l’histoire “, Ecrit l’abbE Dumaine. D’après la lEgende, vers l’an 920 le premier duc de Normandie, Rollon, et la duchesse, passèrent à  Tourouvre, quand un boeuf, furieux attaqua le cortège. Un courageux jeune homme attrapa la bête par la queue, puis par les cornes, et lui retourna violemment le cou, la faisant tomber sur le dos. Alors, il lui plongea l’EpEe en plein coeur. Pour le remercier, le duc et la duchesse anoblirent cet homme, lui donnèrent plusieurs domaines, avec le droit de s’appeler dEsormais le sire de Tourneboeuf, pour lui et ses descendants. Dans les textes, cette famille apparaà®t en 1344. La prestigieuse famille de la Vove prend possession du domaine en 1485 ; elle avait le don de guErir la maladie du carreau (une sorte d’entErite) par simple attouchement des mains. L’ancien château Etait situE entre le bourg et la forêt, au village des Vergers. Ses fortifications Etaient renommEes au XIVe siècle. Au XVIIIe siècle, une nouvelle bâtisse fut construite, magnifique, avec ses jardins à  la française à  l’entrEe du village. Après une Etude sur la confrErie de la CharitE, l’auteur relate l’Emigration canadienne de 90 familles de Tourouvre : le mEdecin Robert Giffard s’installa en 1628 dans la province de QuEbec, et revint chercher des colons pour exploiter les terres. Toutes ces familles sont citEes dans l’ouvrage. En 1891, Mercier, dEputE du QuEbec et le Premier ministre, rendirent hommage à  ces Emigrants à  Tourouvre. On retrouve Egalement le tEmoignage de l’auteur de ” Manon l’Escaut ” relatant la dEcouverte des mines d’or dans la forêt du Perche. A la fin du XVIIIe siècle, la première verrerie de F. Ragaine s’installa dans l’ancien presbytère, puis dEmEnagea à  Bellevue. En 1805, elle comptait 60 ouvriers, en 1855, 160. La guerre de 1870 mit tous les ouvriers au chômage faute de matières premières. L’activitE reprenait en 1871, pour être ruinEe suite à  la mort prEmaturEe d’Anicet Piget, puis à  la mauvaise gestion de M. Lagrange. L’abbE Dumaine termine son remarquable ouvrage par la REvolution, et la vie au XIXe siècle. Cet ouvrage de rEfErence passionnera tous les amateurs d’histoire locale et les amoureux du passE.© Micberth

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