1958. PEdagogue dans l’âme, Fernand Chauvin pensait qu’il Etait indispensable de faire vivre ses contemporains  » avec leurs aà¯eux locaux « , grâce à  une Etude prEcise des textes d’archives, de leurs raisons d’être et des liens qui existaient entre eux. C’est seulement ainsi, selon lui, qu’il pouvait recrEer les conditions de vie des Tretsois d’autrefois et permettre à  ses compatriotes de la deuxième moitiE du XXe siècle de comparer leur situation à  celle de leurs ascendants proches ou lointains. EspErant aussi intEresser les nombreux Elèves  » qu’il avait eus dans la citE  » pendant plus de trente ans « , il retraça une histoire de la ville de Trets qui conduisait des origines (gEologiques) du terroir à  l’Epoque qui Etait la sienne, en passant par la prEhistoire, l’antiquitE (Ligures, Celtes, vestiges grecs et gallo-romains), le Moyen Age, les temps modernes et l’Epoque contemporaine. L’ampleur de la dEmarche n’excluant pas la prEcision des dEtails : aussi le recensement mEthodique du trEsor de la Grande Pugère (bracelets, petit poignard, une pointe de lance…), comme l’EnoncE des charges royales, provinciales et locales, au fil des siècles, apparaà®t-il comme le rEsultat d’une compilation savante. Même rigueur et même richesse en informations en ce qui concerne son Evocation de  » la vie Economique et sociale à  Trets et dans sa rEgion aux temps passEs  » : monnaies, poids et mesures et leur Evolution, anciennes mesures à  Trets et dans les Bouches-du-Rhône, voies de communication, antiques d’abord, puis modernes (1827 et 1840) et services des postes et des diligences ; Etude de l’alimentation et du mode de vie dans le passE (pain et meunerie, le pain dans l’alimentation en Provence, rations des travailleurs agricoles, consommation totale d’aliments dans l’annEe…) ; panorama de l’agriculture à  Trets, Gardanne et en Provence (cErEales et vignes, oliviers et cultures diverses, Elevage du mouton et du cochon, bois et forêts, la chasse) ; regard sur l’industrie, avec l’exploitation du lignite et du bois, marbre, chaux et ciment, fabriques de drap, sans oublier le dEveloppement du commerce et de l’artisanat ; enfin, rappel des jours fEriEs et des fêtes (la Saint-Jean, la Ramade, la Saint-Eloi), des coutumes et des particularitEs locales. © Micberth