1968. Issu d’une famille qui Etait Etablie à  LangE depuis 1750, R. P. Raoul, devenu chartiste, Etait toujours habitE par  » le souvenir de ses vacances d’enfant  » passEes dans cette localitE, par l’image de la maison de son grand-oncle sur la route d’Entraigues et celle du  » prestigieux château des d’Estampes juchE sur son Eperon « . C’est de ces racines affectives et esthEtiques qu’est nEe une fidElitE à  Valençay et à  sa rEgion (à  LangE, à  Veuil, à  Vicq-sur-Nahon, à  Villentrois, Luçay-le-Mâle…) qui l’a poussE à  fouiller dans les fonds d’archives d’abord par curiositE (à  Paris et à  Châteauroux), puis dans les archives dEpartementales du Cher, de l’Indre, du Loir-et-Cher, dans les minutes notariales et les bibliothèques. Cette documentation considErable, jointe à  sa propre connaissance des lieux, a permis la rEalisation de cet ouvrage unique par sa densitE en informations et sa richesse en anecdotes. Rien n’est oubliE dans cette formidable EpopEe : l’histoire du Berry et l’apostolat  » sous l’Egide de saint Martin « , les premiers châteaux forts et  » le prodige de DEols « , la seigneurie de Valençay (et celles de Vicq-sur-Nahon, Veuil, LangE, Entraigues…), pas même François d’Azay et les amours d’Avoye de Chabannes. Les thèmes essentiels (les châteaux de Veuil et de Valençay, Valençay pendant le Grand Siècle ou le Berry au XVIIIe) côtoient les ElEments les plus singuliers et les plus pittoresques (la vie mouvementEe du cardinal d’Estampes-Valençay, l’affaire La Pivardière, la Belle EmmurEe d’Entraigues…) ; les faits de la vie quotidienne (la communautE des habitants de la citE, les visites pastorales, les petites communes au XIXe siècle) cohabitent avec les tragEdies (les Eglises fermEes, les martyrs berrichons, Jaullain le dEnonciateur) ; et les grands moments de l’histoire (la REvolution et les inventaires, la dEfection du clergE, les princes d’Espagne au château de Valençay) se mêlent aux faits les plus concrets (le pont de bois dEfaillant de Vicq-sur-Nahon, la rEparation des routes à  Valençay). Conclusion de l’auteur :  » Le Berry est une petite patrie que l’on quitte avec regret et que l’on retrouve avec joie, parce que l’harmonie y règne, ainsi que l’Equilibre et la douceur.  » © Micberth