VIDOURLE (LE) ET SES VIDOURLADES

IVAN GAUSSEN

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1937. De nombreux Français ont dEcouvert à  la tElEvision et dans la presse Ecrite, des images terrifiantes de certains cours d’eau en crue : en septembre de l’annEe 2002, par exemple, dans les dEpartements du Gard, du Vaucluse et de l’HErault et, plus particulièrement, à  Sommières, o๠le Vidourle, ” petit fleuve court, torrentiel, impossible aux bateaux et aux chalands “, est montE de 8 mètres, en quelques heures après de très gros orages, emportant tout sur son passage dans la citE (les dimanche 8 et lundi 9 septembre). Cette inondation dEvastatrice n’Etait malheureusement pas une nouveautE pour les SommiErois qui ont l’habitude des ” caprices ” du Vidourle, si frEquents et parfois si excessifs qu’ils portent un nom bien spEcifique : les vidourlades. Ivan Gaussen, un enfant du pays et un Ecrivain passionnE d’histoire locale, nous raconte ici, illustrations à  l’appui (photos et bois gravEs de J. Gaussen-Salmon), le fleuve et ses dEbordements. Il dresse d’abord un panorama à  la fois historique et gEographique du ” seigneur Vidourle “, Evoquant les ponts romains et Ambrusium, puis il retrace toutes les grandes vidourlades de l’histoire, des temps les plus reculEs jusqu’en 1934 : ainsi, des lettres officielles de Philippe le Bel (1297) font Etat de dolEances exprimEes par les populations riveraines, mais c’est surtout l’inondation mEmorable du 15 septembre 1575, survenue en plein siège de Sommières, qui est souvent relatEe, avant celles (entre autres) de 1684, 1689, 1704 (pendant la guerre des Camisards), 1723, 1745, 1812, 1858, 1907, 1932, 1933 et 1934, qui eurent toutes leurs particularitEs. Ensuite, l’auteur Etudie la topographie du Vidourle et les causes prEcises des grandes vidourlades, les moyens de protection mis en place dans le cours infErieur du Vidourle, à  Sommières en particulier, et en amont, avant d’Evoquer la question du curage, de faire Etat de l’œuvre du conseil gEnEral du Gard à  propos du Vidourle et d’insister enfin sur le caractère exceptionnel du petit fleuve côtier et sur l’insuffisance du ” rEgime administratif ” dans ce domaine. © Micberth

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