VILLEFRANCHE DE ROUERGUE (ANNALES DE). TOME I

ETIENNE CABROL

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1860. Après un texte consacrE aux ” usages, coutumes, libertEs, franchises… accordEs en divers temps aux consuls et habitants de Villefranche “, puis un PrEambule, traitant des ” singularitEs et privilèges considErables ” de la citE et enfin un Avant-propos d’histoire gEnErale, l’auteur en vient aux annales et chroniques proprement dites qui nous conduisent, dans ce tome I, de l’annEe 1252 (celle de la fondation de la ville) jusqu’en 1560, au moment o๠Jean de Chevery commençait à  prêcher ” les erreurs de Calvin dans la prEsente Villefranche “. Entre ces deux dates, plus de trois siècles d’EvEnements intra-muros caractErisEs par leur richesse et leur diversitE : en 1278, des conventions sont passEes entre les consuls et les bouchers (achat, vente, dEbit, taxe, contentieux de toute sorte…) et leur statut officiel est confirmE trois ans plus tard ; en 1323, les consuls obtiennent du roi Charles IV le droit d’exercer la justice civile et criminelle avec le bailli et en 1327, la construction de l’Eglise, commencEe en 1260 et interrompue par les guerres de Guyenne, peut reprendre et le petit clocher est EdifiE. C’est ainsi que l’histoire nationale est, par la force des choses, mêlEe à  l’histoire locale, l’une et l’autre se nourrissant rEciproquement : les biens des Templiers (massacrEs en 1307, leur ordre ayant EtE annulE en 1312), sont distribuEs à  diffErents chevaliers, comme le commandeur de Drulhe qui rEside près de Villefranche ; de même, les consuls doivent prêter serment au prince de Galles en 1363, ce qui n’empêche pas les habitants de la citE de chasser les Anglais l’annEe suivante. On peut noter aussi un fait important pour la citE (en 1416) : un sursis de la levEe de taille ; mais c’est près d’un demi-siècle plus tard (1463) que le roi Louis XI fait une entrEe solennelle dans la ville et qu’on lui offre un beau chien de chasse ” avec son filet “. En 1539, application de l’ordonnance du roi François Ier, selon laquelle les actes de justice ne doivent plus se faire en latin, ” mais en françois “. © Micberth

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