VILLENEUVE-SAINT-GEORGES (HISTOIRE DE)

H.-V. ET A. DANDRIEUX

24,00

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1919. Comme toute monographie historique qui se respecte, l’ouvrage de H.-V. et A. Dandrieux, consacrE à  Villeneuve-Saint-Georges, est divisE en deux parties bien distinctes : la première relate les grandes pEriodes (personnages et EvEnements) qui ont forgE l’histoire de la citE et la deuxième Evoque Villeneuve au fil des siècles, mais au quotidien, avec son terroir et sa topographie, ses Edifices et ses activitEs, ses pratiques religieuses et ses singularitEs. C’est ainsi que le livre s’ouvre (abondamment illustrE) sur les temps anciens, resurgis grâce à  la dEcouverte de foyers funEraires celtes, d’instruments en pierre polie, d’armes gauloises et de pièces de monnaie romaines. L’Epoque mEdiEvale est restituEe à  travers la charte d’affranchissement de 1249, par le passage des souverains Charles VII (en route pour la forêt de SEnart) et Louis XI qui accueillit intra-muros Jean-Baptiste des Ursins (1474) et par les luttes fEodales, les croisades, les combats contre les Anglais. Les faits de guerre furent en effet nombreux, depuis la conquête du territoire par Labienus (52 avant J.-C.) jusqu’à  la Grande Guerre : 233 Villeneuvois tombEs au champ d’honneur (liste nominale à  la fin de l’ouvrage). Invasions successives, Ligueurs et Espagnols, Fronde des Grands, entreprises guerrières de Louis XIV, guerres rEvolutionnaires, napolEoniennes, franco-prussienne… Les consEquences, souvent funestes, de ces EvEnements sur Villeneuve et ses habitants sont relatEes ici, mais le second volet de l’ouvrage est tout aussi dEveloppE : recensement des congrEgations propriEtaires sur le terroir (Saint-Germain-des-PrEs, Saint-Nicolas-du-Chardonnet…), Eglise et chapelle (dEmolie en 1845) et châteaux de Beauregard, de Belleplace et de Bellevue ; sans oublier les mairies et les Ecoles, le commerce (des vins dès le IXe siècle) et l’industrie (verrerie, tuilerie, raffinerie de sucre), les services publics et les moyens de transport (coches de terre et d’eau, diligence et chemin de fer en 1847) ; enfin, les ponts et les portes, les inondations et les lieux-dits : comme la Pierre Fritte et l’Orme Sainte-Marie, les Petits Rouillis et les Grands Rouillis, les Îles et le Marchaix aux Loups © Micberth

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